La grève de mi-avril maintenue

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Les coordinateurs et porte-parole de quatre syndicats autonomes de l’éducation, se sont rencontrés dans l’après-midi d’hier, dans les locaux de la coordination wilayale du SATEF à Tizi Ouzou. Les Lamdani Ali du CNAPEST, Redouane Osmane du CLA, Sadali du Satef et Bekhouche Salem du SETE Béjaïa ont vivement critiqué la démarche entreprise par la tutelle et qui les a “épargnés” — pour l’heure néanmoins— des pourparlers que le ministre vient d’engager avec certains syndicats. “Nous prenons acte de cette invitation tardive au dialogue mais nous tenons à rappeler que les grèves des 15 et 16 janvier, puis celle des 19,20 et 21 février dernier ont été enclenchés par décision unanime de nos syndicats (…), et ce, pour intensifier la pression sur la tutelle et le gouvernement autour, notamment, de l’augmentation des salaires, la retraite à 100%, la révision de notre statut au sein de la Fonction publique et la garantie des libertés syndicales et du droit de grève”, peut-on lire sur une déclaration commune de l’intersyndicale, laquelle avait sanctionné les travaux de la rencontre d’hier.Plus loin dans le document, il est clairement stipulé qu’“il est nécessaire d’accentuer la pression pour que la tutelle reçoive une délégation mandatée par la Coordination syndicale”. Les rédacteurs de la déclaration affirment également qu’ils sont à la hauteur pour être un interlocuteur incontournable des pouvoirs publics et de la tutelle, et ce, au même titre que les autres syndicats. Dans la foulée, la coordination intersyndicale des travailleurs de l’éducation annonce être prête à s’investir dans une démonstration de force puisque l’action syndicale arrêtée pour la mi-avril prochain, une grève de quatre jours ponctuée par un rassemblement devant le siège du ministère de l’Education, est toujours maintenue.L’objectif assigné à cette nouvelle offensive serait, à en croire les syndicalistes, de maintenir la pression sur le gouvernement et la tutelle pour que s’ouvrent des négociations sérieuses, concrètes et transparentes. “Il faut élargir la mobilisation”, tel était le mot d’ordre des syndicalistes pour conclure leur déclaration commune.

Ahmed B.

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