Campagne de vaccination contre la brucellose ovine et caprine

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La brucellose ovine et caprine (infection à Brucella ovis exclue), qui est principalement causée par la bactérie B, melitensis, est réputée pour son caractère contagieux sous toutes ses formes (cliniques ou latentes) dans les espèces ovines et caprines. La maladie passe souvent inaperçue et incube entre 2 semaines et 6 mois. Par la suite, les animaux développent une atteinte génitale. Cette affection, qui touche les petits ruminants, provoque chez les femelles (brebis et chèvres) l’avortement dans les deux derniers mois de la gestation, un avortement qui touche entre 50% et 90% des brebis. Chez les mâles, il y a une baisse de fertilité observée chez les boucs et les béliers, à cause de l’inflammation génitale. Si cette maladie se déclenche, elle peut induire des pertes incommensurables sur les cheptels, en touchant essentiellement la reproduction animale. Sur le plan économique, cette affection peut engendrer des pertes sèches aux éleveurs. Dans l’optique de prévenir contre cette épidémie, l’APC de Boudjellil a tracé, dernièrement, un programme pour vacciner les ovins et caprins élevés dans la commune contre la brucellose. La campagne de vaccination a démarré le 18 février dernier, pour s’étaler jusqu’au 26 du même mois, alors que la journée du 27 février sera consacrée au rattrapage. Ainsi, toutes les localités de la commune sont concernées par cette opération d’envergure qui mobilisera une équipe de vétérinaires, qui aura pour tâche de vacciner les cheptels ovins et caprins contre la brucellose. De ce fait, les petits ruminants du chef-lieu de Boudjellil, Tala Lbir, Mechik, Iâarkab, Aftis, Douar Tigrine et Douar Tazmalt, pour ne citer que ces localités, sont tous concernés par cette campagne de lutte contre la brucellose. «Je ne peux qu’applaudir une telle initiative d’autant plus que je possède un cheptel d’ovins de 18 têtes. Les vaccins contre la brucellose sont chers et cette campagne de vaccination est une aubaine à ne pas rater, pour tous les éleveurs de la commune», affirme un éleveur de Boudjellil.

S. Y.

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