Le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, Mourad Zemali a appelé, avant-hier à partir de la wilaya d'Oran, les syndicats grévistes des secteurs de l’Education nationale et de la Santé à «faire prévaloir la raison et à rejoindre leurs postes de travail», notant que «les portes du dialogue sont toujours ouvertes».
Le premier responsable du secteur estime que «la persistance dans la grève ne fait que nuire aux intérêts directs des malades et des élèves». La grève, selon lui, «permet aux syndicats d’attirer l’attention et c’est chose faite. Maintenant, il reste le dialogue comme moyen de trouver des solutions à tous les problèmes». S’exprimant lors d’un point de presse organisé en marge d’une visite de travail et d’inspection dans la capitale de l’Ouest, le ministre a ajouté que «le dialogue permet de trouver des solutions aux problèmes de chaque secteur, car l’Etat possède les mécanismes nécessaires pour trouver les solutions idoines aux problèmes dans tous les secteurs». Tout en reconnaissant qu’il y a des problèmes dans ces secteurs, le ministre de Travail affirme qu’«il y a également un développement notable dans les secteurs de l’Education nationale et de la Santé». M. Mourad Zemali n’a pas omis, en outre, de réitérer l’illégalité de ces mouvements de grève. «Même si les revendications des grévistes sont légitimes, il ne demeure pas moins que le moyen utilisé par les syndicats pour les demander est illégal, car la justice a déclaré ces mouvements illégaux», a-t-il encore indiqué. Le ministre a par ailleurs rappelé que «nous avons rencontré les syndicats grévistes de l’Education et nous leur avons demandé de reprendre le travail car leur action est illégale, et nous leur servirons d’avocats pour satisfaire leurs revendications, mais ces syndicats ont persisté dans leur logique et la justice a tranché. Toutes les parties doivent respecter la décision de la justice». Tout en affirmant que «les grévistes sont en état d’abandon de poste dont les mesures légales sont connues». M. Zemali a souligné que «nous ne pouvons même pas servir d’intermédiaire, surtout que le mouvement a été déclaré illégal».
L.O.CH

