Le chantier toujours à l'arrêt

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Depuis la visite du wali, M. Mohamed Bouderbali, en novembre 2016 sur le site des 100 logements sociaux, en contrebas de la brigade de gendarmerie nationale, rien n'a été fait pour relancer le chantier.

Le premier magistrat de la wilaya avait piqué ce jour-là une colère contre l’ex-maire, auquel il avait donné des instructions fermes, ainsi qu’à toutes les parties concernées par ce projet, de prendre les décisions qui s’imposent pour relancer cette centaine de logements. «C’est un projet dont l’état physique est à peu près à plus de 70%. Mais, pour le moment, aucune entreprise n’est sur les lieux au moment où des centaines de demandes sont dans l’expectative», dit un citoyen demandeur de logement, accosté devant le chantier en question. «Dans notre commune, le nombre de logements construits depuis son érection au statut de municipalité ne dépasse pas les cents unités si on ne compte pas les logements RHP. Il faut que tout le monde sache que ces unités font partie du programme de 2005. Elles devraient normalement être livrées au maximum en 2010», souligne un autre citoyen. Dans cet ordre d’idées, il y a lieu de signaler qu’un autre projet de 100 logements sociaux locatifs devrait être lancé aussi. «On a entendu avant le départ de l’ex -maire et de son exécutif que les études avaient lancées et que le terrain avait été choisi. Mais, nous ne voyons rien. Si je dis cela, c’est pour que les nouveaux responsables vérifient cette information», confie un autre demandeur de logement. Par ailleurs, l’on croit savoir que les logements squattés en 2001 lors des événements douloureux du Printemps noir, initialement en partenariat entre la Cnep et l’APC, en nombre de 18 logements, et les six autres prévus pour les fonctionnaires de l’APC, étaient transférés en logements sociaux. «Ce sont des logements occupés maintenant depuis plus de seize ans. L’évacuation des familles ne sera pas facile. Mais il faudrait que les services concernés fassent des enquêtes afin d’arrêter la liste des bénéficiaires. Quant aux locaux, ils sont en dégradation avancée», explique une source locale au fait de ce problème. Dans cette commune semi-rurale, les citoyens souhaitent encore plus d’aides dans le cadre de l’habitat rural. Il est à souligner que cette formule connait un succès particulier dans cette commune.

Amar Ouramdane

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