Dernièrement, afin d’éviter d’éventuels accidents sur la descente de l’ancienne mairie du boulevard Che Guevara, un plan de circulation a été mis en place. Et pour cause : un promoteur immobilier construisait en contrebas de cette route, fréquentée notamment par les véhicules de gros tonnage en provenance des usines de ciment et des briqueteries de la wilaya de Bouira. Juste pour une durée limitée, l’ancien plan de circulation a été redéployé dernièrement. Les véhicules provenant de cette wilaya passeront, désormais, de la route en question. Ainsi, pour aller vers la wilaya de Bouira, les véhicules prenaient la route passant devant la sûreté de daïra. Cependant, dès que la nuit tombe, ils seront contraints de passer en même temps de l’autre côté à proximité de la mosquée Ali Mellah du centre-ville. Il y a peut-être lieu de revoir certaines plaques directionnelles. Le sens interdit installé à l’intersection des deux routes à l’angle avec la mosquée devrait peut-être accompagné d’une inscription supplémentaire, par exemple interdit de 7 heures à 18 ou 19 heures, afin d’attirer l’attention des usagers de cet axe routier parce que de nuit, ils sont obligés de le prendre en dépit de cette signalisation. Par ailleurs, il n’échappe à personne de passage au centre-ville de remarquer cette congestion à cause des poids lourds si bien que l’urgence de reprendre l’évitement lancé en 2011, actuellement, suspendu est de mise, estime-t-on : «L’évitement nous épargnera les embouteillages parce que ce sont les camions de gros tonnage qui sont à l’origine de cette circulation intense. Imaginez que pour aller du lycée Ali Mellah, à l’entrée de la ville ou du quartier ‘’L’abattoir’’ jusqu’au centre-ville. Il faudra, au moins, une heure de temps notamment aux heures de pointe», constatera un automobiliste qui travaille dans un établissement scolaire à la sortie de la ville vers Tizi-Gheniff. L’arrêt des travaux au niveau de l’évitement prévu de l’hôpital Krim Belkacem jusqu’au barrage de la gendarmerie sur la RN30 vers Boghni est dû tout d’abord au bidonville surplombant l’hôpital qu’il faudra éradiquer. Mais, seulement, les logements où seront relogés ses occupants ne sont pas encore achevés. Aussi, des indemnisations des propriétaires terriens dont les terres seront traversées par cette route et enfin il faut aussi noter qu’un affaissement survenu en février 2016 sur le tronçon déjà achevé du côté du CW 04 vers la RN 30 n’est pas encore réparé. La mise en service de la pénétrante devant relier la wilaya de Tizi-Ouzou à Djebahia (Bouira) vers l’autoroute Est-Ouest n’est pas pour demain. C’est dire que les automobilistes qui transitent par la ville pour rallier cette autoroute ou encore les villes de l’Est du pays devront prendre leur mal en patience, surtout que l’état de la route principale est dégradé.
A. O.
