Les plaques de signalisation saccagées

Partager

Il devient de plus en plus difficile aux étrangers de se situer sur les routes de la commune où même les plaques de simple indication disparaissent de jour en jour. Sans GPS, ils sont contraints de demander leur chemin aux passants, et ce, à chaque intersection. Les casseurs des biens de l’État ne s’embarrassent pas de la gêne qu’ils créent aux automobilistes, qui se retrouvent parfois dans des situations incommodantes. Il ne reste souvent que des supports métalliques, dont la plaque essentielle a été arrachée. Si certains panneaux sont barbouillés de peinture pour en effacer le contenu, d’autres portent des indications erronées. On soustrait un zéro ou on en ajoute un dans les chiffres indiquant le kilométrage, comme pour désorienter volontairement les conducteurs. Mais le plus grave se trouve au niveau des intersections où les indications «Stop» ou «Cédez le passage » ont disparu. A l’entrée de la ville de l’ex-Michelet, les conducteurs venant de la route de Akkar ne cèdent pas le passage à ceux qui arrivent de la RN15, alors qu’une plaque, enlevée on ne sait depuis quand ni par qui, les oblige à effectuer un arrêt total pour les laisser passer. Même au centre-ville, des plaques que l’on a mis en place il n’y a pas longtemps ont perdu leur contenu. Au carrefour des Horloges, une partie des flèches indiquant un sens giratoire a également disparu. Rares sont les plaques de simple indication, désignant un CEM, un lycée ou un autre établissement public, qui demeurent encore debout. Il est désolant de constater que les plaques se trouvant aux endroits fréquentés par des collégiens et des lycéens sont les premières à être détériorées. Ces saccages ne se limitent pas aux panneaux de signalisation verticale. Le mobilier urbain, particulièrement les abribus, fait, lui aussi, l’objet de destruction par des individus sans scrupules. Les dépenses de l’APC pour permettre aux citoyens de s’abriter par temps de pluie, en attendant l’arrivée des fourgons de transport, ont été un coup d’épée dans l’eau. Ni vitres ni bancs n’ont été épargnés. La casse se généralise à tout ce qui appartient à l’État.

A. O. T.

Partager