Plusieurs projets substantiels ont été lancés ou en phase de lancement dans la commune d’Ahnif ces dernières années. Mais ils se trouvent toujours à la traîne. Pour une raison ou une autre, ces projets languissent sans aucune explication, laissant les habitants dans l’expectative. A commencer par celui du gaz de ville, dont les travaux enclenchés il y a une année, sont à l’arrêt. Cette situation n’est pas sans harasser la population, dont les villages ne sont pas encore raccordés à cette énergie fossile. Par conséquent, les ménages au niveau de la région de Tamellaht, puisque c’est de cette localité qu’il s’agit, continuent de souffrir le martyre à cause de cet état de fait qui n’a que trop duré, d’autant qu’il règne un froid sibérien dans ces contrées, où la neige est tombée abondamment à plusieurs reprises cette année, notamment sur les reliefs de la localité d’Ighzer Oumeziab. Les villageois sont contraints, à leur corps défendant, de s’approvisionner en bonbonnes de gaz butane chèrement payées, car les lieux stations de provisionnement en cette commodité sont loin. Dans le même contexte, il est à déplorer un autre projet renvoyé aux calendes grecques. Il s’agit de la zone d’activité projetée dans la localité qui n’est apparemment pas près de connaître la moindre ébauche. Une zone d’activité pour la commune est perçue comme une bouée de sauvetage, surtout, par les jeunes chômeurs de la municipalité qui se voient obligés de partir ailleurs, sous d’autres cieux lointains, pour chercher du travail. Concernant le logement social, celui-ci est également dans la tourmente, car bon nombre d’unités lancées ne sont toujours pas concrétisées. Les travaux sont soit à l’arrêt ou avancent « à un rythme de tortue », à l’exemple des 40 logements sis à Tikremtadh ou encore l’ensemble des 14 logements sociaux sis au chef-lieu d’Ahnif. Autre projet qui n’est pas encore livré et qui a dépassé les délais de livraison concerne le foyer de jeunes du village Ighil Nath Ameur. Celui-ci est aussi à la traîne. Cela a, bien évidemment, frustré les jeunes de cette localité, contraints d’attendre encore et encore la réception de ce sempiternel chantier. Dans le même village encore, il y a un chantier de réalisation d’un ouvrage d’art qui n’est toujours pas terminé et un projet d’un marché local au village Bouremal toujours pas lancé.
Y Samir.
