Séminaire des maires sur les marchés publics

Partager

Le chef de la daïra de M’Chedallah, M. Zitouni Lakhdar, a organisé, samedi dernier, un séminaire dont le thème traite des marchés publics. Une activité à laquelle ont été conviés, en plus des six maires de la circonscription, leur services techniques, ceux des autre secteurs, les représentants des institutions étatiques, des élus de l’APW, dont le vice-président M. Chachoua Hamid, et enfin le chef de daïra de Bir Ghbalou. En gestionnaire expérimenté, ce dernier, qui était entouré du receveur et du contrôle financier de sa circonscription, s’est lancé dans un véritable cours des modalités d’élaboration d’un marché ou cahier des charges, en s’étalant longuement sur les lois et procédures, tant techniques qu’administratives, régissant ce secteur des plus névralgiques. Une allocution qui durera plus de 4 heures, sachant que l’orateur s’est appuyé sur la projection d’un volumineux document de plus de 30 pages contenant des données détaillées sur les marchés publics et cahiers des charges. Détaillant davantage, le premier responsable de la daïra parlera des entreprises réalisatrices auxquelles ont été confiés des projets d’utilité publique, les procédures légales pour décrocher un projet, le suivi technique et administratif, entre autres. L’intervention a été clôturée par un débat ouvert auquel s’est prêté ce commis de l’État, durant lequel la majorité des intervenants étaient les nouveaux maires qui ont sollicité des éclaircissements autour de ce sujet. Le chef de daïra rappellera, cependant, à l’intention de l’assistance les six règles principales et simples souvent oubliées. La première concerne le budget. Selon lui, «ce n’est pas parce qu’un budget est voté qu’il faudrait le dépenser». Le même responsable poursuit en soulignant que «toute dépense communale est financée par l’argent pris dans le porte-monnaie du contribuable. Par conséquent, c’est l’argent des autres. Donc, il faut respecter l’utilisation». M. Zitouni a insisté sur le fait de respecter et faire respecter les règles administratives. Il a incité les maires à privilégier les dépenses d’investissement aux dépenses de fonctionnement». «L’addition des petits projets coûte plus cher qu’un grand projet porteur, dont la charge peut être programmée sur de longues périodes. Le coup par coup pour faire plaisir ou se faire plaisir est de la gabegie, voire une mauvaise utilisation des fonds publics, voire même de détournements de fonds», a souligné le chef de daïra. Ce dernier a conclu en faisant remarquer que «sur un budget, il y a toujours des économies à réaliser (…)». Avant de lever la séance, le chef de daïra promettra d’autres séminaires à l’avenir, pour bien initier les nouveaux élus municipaux à «une gestion saine» de leurs communes.

Oulaid Soualah

Partager