C’est l’engouement pour la close culturelle en Kabylie. L’émergence de jeunes talents dans divers domaines artistiques confirme amplement que la relève est bel et bien assurée. De nombreux chanteurs tentent ainsi de s’affirmer sur la scène et mettre en valeur leurs aptitudes avérées en la matière. En outre, si sous d’autres cieux les citoyens ont leur artiste fétiche, à Aït Aïssa Mimoun, la population a jeté son dévolu sur leur coqueluche. Il s’agit d’Arezki Merrad, ce jeune qui monte et continue son bonhomme de chemin dans la production artistique. Il vient ainsi de mettre ses premiers jalons dans ce domaine avec, de prime abord, un album signé récemment aux éditions “New génération”. Dans cette cassette, l’artiste a choisi une voix féminine Siham Stiti, pour l’accompagner dans ses chansons. Cette perle de Tizi Ouzou, chantera en duo dans cet album, avec Arezki Merrad. En somme, les textes de ce produit ne diffèrent pas de grand-chose de ceux abordés par les autres artistes de sa génération. Il évoque, en effet, l’amour, ce sujet très prisé par la classe juvénile. L’artiste n’a pas omis également de rendre un hommage évocateur à l’un des poètes de sa région, Ali Makour, ravi aux siens en 2002. D’autre part, Arezki Merrad chante “Azawali”, “Wansi yi”, “Ay arrach”, “Ay izriw”, “Itbir”, “Atin ezizen”, “Ruh ruh” et “Hader iman ik”. Sur un autre volet, cet enfant N’Ath Ouaguenoun envisage d’ores et déjà de préparer un autre produit qui sera bientôt sur le marché. Parallèlement aux travaux de ce nouvel album, l’artiste est en train de réaliser un clip vidéo, notamment dans la région côtière de Tigzirt. Enfin, on peut dire que la nouvelle cassette d’Arezki Merrad a été bien accueillie, notamment par les jeunes qui l’adulent et l’écoutent régulièrement.
A. H.