Les habitants des villages Abla Ichakalen, Tala Benamane et Aït Chelmoun, à l'ouest du chef-lieu communal de Tadmaït, souffrent d'une pénurie d'eau potable depuis plusieurs jours.
à l’origine de cette situation à laquelle sont confrontés des citoyens en plein hiver, une panne survenue au niveau du forage sis au lieudit Kaf-Lagab, a-ton appris de sources locales. «Nos robinets son à sec depuis une semaine. Nous n’avons jamais cessé d’interpeller les autorités locales afin de prendre en charge notre doléance de façon définitive. Mais sans résultat. A chaque fois, c’est le même problème qui ressurgit. Je me rappelle que l’année dernière, en l’espace de trois mois, la pompe est tombée en panne plusieurs fois, à chaque fois qu’on la répare, elle tombe en panne de nouveau», tonnent les représentants de ces patelins. Pour rappel, ces mêmes villageois avaient mené des actions de protestation, en recourant, notamment, à la fermeture de la mairie de Tadmaït à plusieurs reprises, pour demander des solutions contre ce stress hydrique qui survient fréquemment, y compris en pleine saison humide, comme c’est le cas ces jours-ci. A signaler que le réseau AEP alimentant ces localités est vétuste et truffé d’avaries. Les villageois en question, qui se disent lourdement pénalisés par l’absence de cette denrée nécessaire dans leurs foyers, se voient obligés de recourir au remplissage de citernes d’eau moyennant 2 500 DA, pour étancher leur soif. Une situation similaire est, aussi, vécue au niveau de la cité Akbou, à 1 km du chef-lieu communal de Tadmaït. Aussi, pour remédier à cette situation de plus en plus fréquente dans cette région, les services de l’hydraulique de la wilaya de Tizi-Ouzou avaient édifié un nouveau forage il y trois ans de cela. Mais sa mise en service tarde à voir le jour, a-ton appris. Aussi, un château d’eau été construit au lieu-dit Ighil Amar depuis plus de 4 ans. Là encore, les services concernés ne l’ont pas encore raccordé au forage. Les villageois lancent, de ce fait, un appel aux autorités locales ainsi qu’aux services de l’ADE et ceux de l’hydraulique à intervenir pour mettre un terme à leur «souffrance» qui dure depuis la mise en service du réseau AEP alimentant leurs bourgades, en 2003. Rachid A.

