Les routes et pistes de plusieurs villages dégradées

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Les grandes précipitations qui se sont abattues cet hiver sur Béjaïa et sa région ont occasionné d’importants dégâts sur les pistes agricoles et les routes des villages.

Déjà sérieusement endommagées par les intempéries des années précédentes et la pose des canalisations du gaz de ville, et soit dit en passant pour la majorité des villages de l’arrière pays de Béjaïa, il n’y a eu ni remise en l’état des routes ni arrivée de gaz de ville. Le ruissellement des importantes pluies de l’hiver qui s’achève ont creusé de profonde rigoles sur les accotements des routes et même sur le goudron. En effet, comme la réfection en tri-couches des routes remonte à plusieurs années pour beaucoup de villages, en ce sens que toute la texture du goudron qui sert de liant pour le gravier a disparu sous l’effet des éléments naturels comme la pluie et le soleil. Donc les précipitations ont décollé et emporté de grandes plaques de bitume. Ajoutez à cela, faute d’entretien régulier, les ronces, les genets et autres végétations qui ont grignoté bien des empans de chaque côté des routes pour les rendre totalement impraticables à certains endroits. Sur ces routes creusées souvent à flancs de montagnes la prudence doit être de mise. Et surtout, même si elle donne une impression de sécurité, ne pas se fier à la haie de végétation qui pousse du côté du ravin, parce qu’au-delà des tiges de sarriette ou de genets, c’est souvent le vide. Parfois aussi, à certains endroits, pour faire les canalisations, le bitume est coupé à la tronçonneuse, ainsi ces arêtes très aiguisées amochent les pneus et les gentes des voitures, bien souvent des automobilistes ont eu à le constater à leurs dépens. Les villageois se demandent d’ailleurs pourquoi ceux qui attribuent des marchés aux entrepreneurs, qui leur font signer des cahiers des charges où il est mentionné que les routes doivent être remises en l’état à la fin des travaux, n’exigent pas de ces entrepreneurs de respecter toutes les clauses des marchés. Il y va de la sécurité des villageois.

B. Mouhoub

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