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Les résidents soulagés mais…

Depuis des mois, les résidents de la cité AADL 2, baptisée du nom du Chahid Larbi Boukhari, ne cessent de réclamer la réparation de l'étanchéité des immeubles, qui laissent les eaux pluviales s'infiltrer dans les logements, notamment ceux situés dans les derniers étages.

En novembre dernier, les acquéreurs ont procédé à de nombreuses actions, dont un grand rassemblement devant leur cité. Suite à cela, ils ont pu obtenir quelques solutions à leurs problèmes. «Cela s’améliore de jour en jour. Depuis nos actions de novembre dernier, les ascenseurs et quelques fuites ont été réparés», confiera un résident, membre du collectif d’habitants. Cependant, le même interlocuteur informera que les travaux de réfection de l’étanchéité n’ont pas encore été lancés. «Les responsables nous ont promis de les réparer. Peut-être qu’ils attendent la fin de l’hiver parce qu’il n’est pas aisé de réparer l’étanchéité quand il pleut. De toute façon, dans le PV que nous avons signés ensemble, il était écrit que l’étanchéité allait être prise en charge», soulignera le même interlocuteur. En attendant une solution définitive aux carences soulevées, les résidents, eux, s’organisent afin de donner un beau visage à leur cité : «Nous menons des actions de sensibilisation auprès de tous les habitants afin de respecter l’environnement immédiat. Ainsi, nous procédons aussi à des journées de nettoyage. En tout cas, notre cadre de vie devient de plus en plus vivable. Il faudrait que tout le monde s’implique pour que la vie en communauté soit agréable», explique le même membre. Il y a lieu de noter que, dans certains sites, une fois les logements livrés, les bénéficiaires ne participent pas à l’organisation des cités, c’est pourquoi des dégradations sont relevées au quotidien. Au finish, ceux de la cité «Larbi Boukhari» souhaitent que les promesses données soient respectées.

Amar Ouramdane

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