Le cas d'un refoulement d'eau au niveau du brise-charge d'Ath Yevrahim, dans la commune de M’Chedallah, excède au plus haut point les citoyens de la localité, et surtout les usagers de la route.
Réalisé avec des malfaçons et dans le non-respect des dimensions de la tuyauterie, cet ouvrage est, en fait, un équipement qui fait partie du réseau AEP du captage et canalisation de la source noire (Lainser Averkane) de Saharidj, vers la commune de M’Chedallah. Pour rappel, une avarie est survenue il y a quelques mois sur cet ouvrage. Mais sa prise en charge tarde toujours à se faire. Citoyens d’Ath Yevrahim, riverains et les usagers de la route secondaire d’Ighzer Bouzal assistent impuissants, et avec effarement, aux dégâts que continue à provoquer le flot d’eau qui s’y échappe tant sur l’ouvrage lui-même que sur un tronçon de cette route et des ouvrages d’art. Plusieurs citoyens du village Ath Yevrahim ont une nouvelle fois interpellé les services concernés sur cet état de fait, en les pressant d’intervenir au plus vite pour remédier à cette situation. Il est à rappeler que le quartier Aârkov, dans ce même village, a failli être emporté par un effroyable glissement de terrain en 2015, en raison de l’éclatement d’une conduite AEP, laissant l’eau couler dans la nature 24h/24. Un précipice de quelque 150 mètres de profondeur s’est produit sur les lieux où des oliviers, hauts de 25 mètres et plusieurs fois centenaires, ont été engloutis par une terrible coulée de boue. Une source proche de l’antenne de l’Algérienne des eaux (ADE) de M’Chedallah fera savoir qu’un nouveau collier de scellement a été posé à l’endroit de l’avarie. Mais il a fait objet d’un acte de vandalisme, pour ne pas dire de sabotage. La même source dira, plus loin, qu’un projet de réalisation d’un réservoir de 100 M3 comme solution définitive a été inscrit par l’APC de M’Chedallah dans le programme des PCD depuis le début de l’année. Le dossier du projet n’est pas encore finalisé.
Oulaid Soualah

