L'arrêt de Chréa débarrassé de ses… étals

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L’arrêt de fourgons situé à Chréa, au chef-lieu communal d’Aït R’zine, a retrouvé dernièrement sa vocation initiale; celle d’être un espace réservé aux usagers et aux transporteurs. En effet, squatté durant des années par des marchands de fruits et légumes et même des poissonniers, qui y ont installé des étals couverts, cet arrêt de la ligne Aït R’zine-Ighil Ali a été démantelé, récemment, avec l’intervention des forces de l’ordre qui ont intimé l’ordre aux marchands squatteurs de libérer cet arrêt. À présent, les lieux offrent une toute autre vue, débarrassés des étals qui l’amochaient et qui ne laissaient aucun répit pour les voyageurs contraints de descendre et monter dans les fourgons au beau milieu de la chaussée en se risquant à d’éventuels accidents de la circulation. Maintenant, les voyageurs attendent l’arrivée des minibus et autres fourgons sur le trottoir « libéré » et débarrassé des étals. Les transporteurs de voyageurs, pour leur part, avaient du mal à stationner dans cet arrêt à cause des étals des marchands. Ils étaient contraints de garer leurs fourgons presque au milieu de la chaussée en gênant énormément la circulation automobile. Actuellement, les lieux ont retrouvé leur aspect initial et la circulation routière est plus fluide qu’auparavant, a-t-on constaté. «Cela fait des années que les étals couverts écumaient la place de Chréa. Les primeurs ont squatté l’arrêt de fourgons qui desservent la ligne Aït R’Zine-Ighil Ali. Les usagers se voyaient par conséquent contraints d’attendre l’arrivée des fourgons en se tenant debout sur la chaussée et au péril de leur vie. Il fallait que cette situation cesse un jour, et ce jour est arrivé. L’arrêt en question est dégagé, et les voyageurs comme les transporteurs sont plus à l’aise. Maintenant que cet espace est récupéré pour le bien des habitants et des visiteurs, il est souhaitable qu’il soit aménagé. Car, il n’est pas pourvu en mobilier urbain comme les abribus, les lampadaires, les bancs pour les usagers. En plus de cela, le trottoir en question a besoin d’être pavé et embelli avec des arbrisseaux d’alignement», souhaite un habitant de Guendouz, chef-lieu communal d’Aït R’zine.

Syphax Y.

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