Un relogement qui tarde à se faire !

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Prévu initialement à la rentrée sociale 2017, le relogement d’une trentaine de familles habitant le quartier précaire dit Tiberakine, dans la localité de Mellala, relevant de la municipalité d'Oued Ghir, n’a toujours pas été effectué.

Les familles de ce gourbi, qui diront vivre depuis des décennies dans des conditions misérables et difficiles, en occupant des habitations précaires et exigües, avaient reçu de la part des autorités locales des promesses de leur recasement, dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire. C’était lors d’une visite de travail et d’inspection effectuée par le wali au niveau de la commune d’Oued Ghir, sise à la périphérie de la ville de Béjaïa. Toutefois, cette annonce n’est pas suivie d’effet à ce jour, alors que les familles dudit bidonville continuent de prendre leur mal en patience. Le relogement de ces familles est prévu au niveau de la cité des 100 logements RHP, érigés au chef-lieu lieu communal et destinés à l’éradication de l’habitat précaire sur le territoire de la commune, comme «Tiberakine» et le quartier populeux la SAS (acronyme de section administrative spéciale), datant de l’ère coloniale. Dans un autre chapitre, nous avons appris de source municipale qu’une fois l’opération de recasement des familles de Tiberakine terminée, le bidonville sera entièrement rasé et l’assiette foncière récupérée par l’APC. Le terrain qui sera recouvert par la commune, qui s’étale sur plus de 1 000 m2, servira à la construction d’un groupe scolaire au bénéfice des citoyens de la localité de Mellala, a indiqué notre source. En effet, la région, qui connaît une forte concentration démographique, a besoin d’autres établissements scolaires pour répondre aux besoins croissants exprimés en la matière. A noter, par ailleurs, que des bénéficiaires de logements sociaux dans la commune d’Oued Ghir, dont la liste des attributaires a été affichée il y a maintenant plus de deux ans, attendent encore le remise des clés.

Boualem S.

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