Des bénéficiaires de logements sociaux protestent

Partager

Des dizaines de citoyens, parmi les bénéficiaires du programme des 814 logements sociaux de la ville de Bouira, ont protesté hier devant le siège de la daïra de Bouira afin de réclamer l’attribution définitive de ces logements. Les protestataires s’interrogent sur les véritables raisons qui retardent la distribution de ces logements, surtout que la liste des bénéficiaires a été affichée au mois de septembre dernier, et le wali de Bouira a fixé le début de ce mois de mars comme date limite pour l’attribution de ces logements. «Nous attendons depuis des années ces logements, et pas uniquement depuis le mois de septembre. Nous vivons dans des conditions lamentables, dans l’exiguïté ou dans des maisons qui menacent ruine. Les autorités locales ne font que reporter la date de la distribution de ces logements et aucun motif logique n’est avancé. Nous sommes dans le droit de savoir et de comprendre les raisons de ce retard pénalisant», dira un citoyen bénéficiaire d’un logement social. Notre interlocuteur explique aussi que l’ensemble des travaux de viabilisation et de raccordement ont été finalisés au niveau du site qui abrite les 814 logements, au nouveau du pôle urbain de Bouira. «Nous nous rendons à chaque fois sur le site des logements pour constater de l’avancement des travaux. Actuellement, nous avons remarqué que tous les travaux ont été finalisés et il ne manque rien pour que ces logements soient attribués. Nous sommes venus donc aujourd’hui pour connaitre les raisons de ce retard». Ces citoyens protestataires réclament également l’organisation dans les plus brefs délais du tirage au sort pour déterminer le placement de chaque bénéficiaire et la détermination des numéros des appartements. Chose qui va leur permettre de s’acquitter des frais de location auprès de l’OPGI et aussi des frais de raccordement et du placement des compteurs de l’eau, du gaz et de l’électricité. «Nous n’avons même pas été invités au tirage au sort pour le placement des appartements. Une cérémonie qui a été prévue initialement pour la fin du mois de février. À ce jour, rien n’est prévu et nous restons dans l’attente. Nous craignons sérieusement que cette attente ne dure encore plus longtemps», ajoute un autre protestataire.

Oussama K.

Partager