Un affaissement de sol s’est produit il y a quelques jours sur le boulevard du 1er Novembre, en face de la poste d’Aïn El Hammam, en emportant une partie d’un trottoir. Le terrain aurait cédé, selon nos informations, suite à des travaux de terrassement entrepris en contrebas par des particuliers. Des représentants de certains services de la wilaya ont été dépêchés sur les lieux pour constater de visu les dégâts, en attendant des solutions. Il faut dire que si la chaussée venait à être touchée par l’éboulement, les autorités se retrouveront devant un problème de circulation automobile très délicat. Le boulevard du 1er Novembre est, en effet, la voie principale qui dessert la ville par l’Est. Il ne restera, alors, aux automobilistes, venant d’Ath Bouyoucef ou d’ailleurs, qu’à se rabattre sur la route du lycée de jeunes filles, sur les hauteurs de la ville, pour rejoindre le centre par la daïra. Ce qui leur occasionnerait une perte de temps considérable. Par ailleurs, il y a lieu de noter que le mouvement de terrain qui affecte la rue colonel Amirouche, depuis une dizaine d’années, est loin de s’estomper. Le sol instable donne des signes de glissement depuis le monument jusqu’à la place du centre-ville de l’ex-Michelet. L’asphalte présente des fissures en plusieurs endroits où la chaussée semble affaissée. Des lézardes importantes sont apparues au niveau de certains immeubles limitrophes. Quant aux solutions, personne n’est, en ce moment, en mesure de dire si les services publics envisagent une quelconque opération devant stabiliser la zone en question. Des études géotechniques ont été réalisées il y a une dizaine d’années par un laboratoire français, en vue de trouver les causes du mouvement et, éventuellement, proposer des solutions. Mais, jusqu’à maintenant, aucun résultat n’a filtré concernant ce dossier qui semble stagner dans les bureaux des autorités concernées pour on ne sait quelle raison. Les différents walis qui se sont rendus à Aïn El Hammam se sont, tous, enquis de la situation et chacun, à tour de rôle, avait promis de «suivre le dossier». Pour le moment, la population, tout comme les habitants et les commerçants locataires des immeubles de cette partie de la ville, ne savent plus à quel saint se vouer. Sont-ils en danger ? Personne ne peut le dire tant que les résultats de l’étude ne seront pas rendus publics.
A.OT.
