Benghabrit face à un nouveau front ?

Partager

Le secteur de l’Éducation nationale risque de replonger dans une nouvelle zone de turbulences.

L’intersyndicale de l’éducation regroupant cinq syndicats du secteur (CELA, SNAPEST, SATEF, SNTE, UNPEF), ne comptent pas lâcher du leste jusqu’à satisfaction totale de ses revendications. Pour ce faire, l’intersyndicale de l’éducation se réunira, aujourd’hui, pour tracer un nouveau plan d’action «plus radical» à entreprendre dans les prochains jours, dans le but de faire pression sur la tutelle. Il convient de rappeler que la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, a rencontré, mercredi passé, les partenaires sociaux signataires de la charte d’éthique du secteur, ainsi que des associations de parents d’élèves pour examiner les revendications socioprofessionnelles de ces syndicats. Au cours de cette rencontre, un certain nombre de préoccupations socioprofessionnelles communes aux différents partenaires sociaux de l’Éducation ont été débattues, de même que la situation que connait le secteur après le mouvement de grève des enseignants du Cnapeste. Le ministère de tutelle a procédé lors de cette rencontre à l’installation de la commission mixte chargée de fixer le nombre des postes et les modalités de promotion aux grades nouvellement créés (enseignant principal et enseignant formateur). «Le CELA a décidé de ne pas faire partie de cette commission puisque la priorité pour nous c’est l’amendement du statut particulier des travailleurs du secteur», a signifié le porte-parole du CELA, Idir Achour. À rappeler que l’intersyndicale de l’Éducation nationale réclame «l’amendement du décret exécutif 12/240, portant statut particulier des personnels de l’Éducation nationale, l’adoption d’un régime indemnitaire incitatif, ainsi que la révision de la grille salariale en fonction de l’inflation.» Les syndicats de l’Éducation demandent également la révision de la loi fondamentale du secteur de l’Éducation, l’attachement aux revendications soulevées dans le cadre de l’intersyndicale de la fonction publique, l’application immédiate de la décision présidentielle de revalorisation des diplômes DEUA et licence, la création d’un nombre suffisant de postes pour tous les grades et l’augmentation de la rémunération des heures supplémentaires et l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des corps communs et ouvrier professionnels en procédant à l’annulation de l’article 87 bis».

L.O.Challal

Partager