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La régularisation se fait désirer !

S’il y a une commune où le nombre des transporteurs conventionnés avec l’APC est le plus grand, ce serait incontestablement Aït Yahia Moussa. En effet, ils sont plus d’une soixantaine à assurer le ramassage scolaire dans cette municipalité où le parc communal est si vétuste que le recours à ce genre de convention s’impose. Cependant, les transporteurs en question réclament toujours le versement de leurs arriérés par l’APC : «Si nous étions convaincus de signer les conventions, c’est parce que nous savions que nous serions réglés, bien que, parfois, certains imprévus apparaissent au cours du versement de nos créances», dira un transporteur assurant la liaison Tafoughalt – Draâ El-Mizan. Comme notre interlocuteur, ils sont nombreux à se demander quand leur situation sera réglée. «Nous avons pris attache avec les responsables locaux et avons eu des garanties que nous allons bientôt être réglés. Mais avec les restrictions drastiques des finances, nous craignons que ça ne tarde», s’inquiète un autre transporteur. Pour en savoir davantage, l’on a approché l’adjoint au maire qui a rassuré : «C’est en voie de règlement. Tout à fait. La subvention ne va pas tarder à arriver. Ils seront réglés pour les 100 jours qu’ils nous doivent». Et de poursuivre: «Vous savez, après les élections, il y a eu tout de même un ralentissement dans la gestion de l’APC. Maintenant, tout est rentré dans l’ordre. Même pour les PCD 2018, tout est finalisé pour retenir les entreprises et lancer les opérations inscrites». Il est à noter que, dans cette municipalité rurale, tous les lycéens et les collégiens bénéficient du transport scolaire. La municipalité compte quatre collèges et un lycée. Certains élèves du primaire sont transportés jusqu’à leurs écoles, à l’exemple de ceux du village d’Ath Sidi Ali vers un établissement de la commune de Timezrit (Boumerdès). La cagnotte atteint chaque année près de deux milliards de centimes.

A. O.

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