Le pain toujours vendu à l'air libre

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Malheureusement, il subsiste encore chez certains commerçants des pratiques qui n'honorent guère cette profession.

Il s’agit, entre autres, de l’exposition des denrées alimentaires à l’air libre comme c’est le cas du le pain, un produit qui devrait être commercialisé dans de bonnes conditions d’hygiène et à l’abri de la poussière et de l’humidité. Mais c’est compter sans «l’entêtement» de certains commerçants qui entreposent le pain dans des corbeilles à l’entrée de leur commerces, comme pour «narguer» les consommateurs. C’est le cas parmi tant d’autres de la ville de M’Chedallah, où dans certains commerces de l’alimentation générale, le pain se trouve exposé à l’air libre dans des corbeilles sans être couvert tout au moins. Dehors, il y a bien entendu l’air chargé d’humidité qui altère la qualité du pain. Ajoutons à cela, le gaz d’échappement des voitures qui passent à proximité, sans perdre de vue, non plus, les bestioles et la poussière. Tous ces facteurs affectent sérieusement la qualité du pain qui devient pollué et chargé de particules nocives pour les consommateurs. «J’ai constaté cette pratique navrante de certains commerçants qui méprisent vraiment les règles d’hygiène. Exposer le pain à l’air libre n’est pas recommandable, car, à l’extérieur, cette denrée sensible à l’humidité et à la pollution peut devenir un véritable poison pour le consommateur. Cependant, tous les commerçants ne sont pas à plaindre, car il y en a ceux qui respectent les règles d’hygiène et leurs locaux sont propres. Le pain est, comme je l’ai constaté, mis dans des armoires en verre, propres et bien présentées. C’est un exemple à suivre pour ceux qui mettent le pain dans des corbeilles à l’extérieur de leurs commerces. Par ailleurs, il y a aussi ce comportement condamnable de certains ménages qui touchent le pain avant de l’acheter. Ils passent un bon moment à choisir les baguettes en les tâtant presque toutes», déplore un habitant de la ville de l’ex-Maillot. Il ajoute : «Les services d’hygiène et ceux du commerce doivent multiplier les contrôles au niveau des épiceries et rappeler à l’ordre certains commerçants peu scrupuleux des lois».

Y. S.

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