La section de la RN15 du chef-lieu tarde à être réhabilitée

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Décapée il y a une année en vue de sa réhabilitation, la section de la RN15, qui passe par le chef-lieu communal de Chorfa, n’est toujours pas réhabilitée, au grand dam des usagers de cet axe routier névralgique. En effet, cette section, s’étendant sur au moins 500 mètres, n’a pas bénéficié d’une prise en charge efficiente, mettant en conséquent les automobilistes l’embarras, eux qui trouvaient beaucoup de peine à parcourir avec leur véhicules cette partie de la RN15 devenue complètement impraticable. «C’est infernal à la longue. A chaque fois que j’arrive au niveau du centre-ville de Chorfa, sur la RN15, je commence à stresser carrément, car ma voiture ne peut pas circuler convenablement. Je suis saisi de secousses violentes étant donné que mon véhicule passe sur des tas d’aspérités : des trous, des stries oblongues et des crevasses. À ce niveau aussi de la RN15, la circulation automobile devient exécrable et lente. On avance à pas de tortue. J’espère que cette section sera réhabilitée dans les plus brefs délais parce que les usagers souffrent vraiment. Il y va de leur sécurité», insiste un usager de cette route. Par ailleurs, il existe aussi d’autres endroits de la RN15 traversant la commune de Chorfa qui sont mal-en-point. A l’exemple d’Amzaourou, de Togi et de Toughza, pour ne citer que ces bourgades, où la couche bitumeuse de la RN15 n’est pas mieux lotie. Des nids-de-poule, des cassis et des ornières marquent les lieux. Il est constaté également des flaques d’eau et de la boue qui tapissent la couche de l’asphalte, rendant toute circulation automobile laborieuse et difficile. «La RN15 a vraiment besoin d’une nouvelle couche de l’enrobé. La couche actuelle est complètement usée et ne répond plus aux normes de circulation automobile. Beaucoup de voitures ont été endommagées à cause de l’état déplorable du bitume», constate amèrement un autre usager. Il est utile de préciser que des tronçons entiers de cette même RN15, reliant Chorfa à Aghbalou, sont dans un état de dégradation avancé. Le tronçon le plus touché demeure incontestablement celui qui traverse le village de Selloum, dans la commune d’Aghbalou. Le tronçon d’un kilomètre ressemble plus un oued qu’à une route. En effet, le goudron a carrément disparu et la route s’est réduite comme une peau de chagrin. Un peu plus loin, sur les hauteurs d’Aghbalou, les glissements de terrain survenus il y a plus de deux ans en plusieurs endroits de la RN15 ont emporté une bonne partie de la chaussée. Sur certaines portions, les habitants craignent carrément la fermeture de la route en cas de fortes intempéries qui mettraient à mal des portions déjà endommagées. Là encore, l’on a évoque depuis plus d’une année un projet de réhabilitation de la route. Le projet en question a même été confié à une entreprise. Mais les travaux n’ont pas été encore lancés, au grand dam des automobilistes.

Y Samir.

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