Amnesty international sensibilise

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Contrairement à d’autres organisations ou associations qui considèrent le 8 mars comme un simple jour de fête, Amnesty international en fait une occasion pour sensibiliser à la lutte pour les droits des femmes. Les tables alignées dans la cour du centre culturel Matoub Lounès d’Aïn El Hammam, samedi dernier, ont attiré de nombreux curieux venus voir de jeunes étudiants distribuant une multitude de prospectus. Les visiteurs, peu habitués à ces activités de proximité, n’étaient pas avares en questions, parfois même embarrassantes, avoue un jeune homme qui confie, par là sa déception de voir certaines personnes de sexe masculin agrippés à leurs vieux reflexes. Certains hommes, en effet, ont du mal à accepter que l’épouse «qu’ils ont laissée à la maison» ait, elle également, des droits. Le soleil éclatant de samedi dernier a permis aux animateurs d’instaurer de mini-débats avec un public de l’ex-Michelet, nombreux peu avant-midi au moment de la fin du marché bihebdomadaire. Entre-temps, une exposition se tenait au niveau du hall du centre culturel. Dans l’après-midi, vers treize heures, Aït Aba Hayat, une juriste, devait animer une conférence-débat sur le thème «Les violences à l’égard des femmes et les nouveaux amendements du code pénal». Il faut signaler que dans le public qui s’est présenté au centre culturel Matoub Lounès, on pouvait compter le nombre des femmes présentes sur les doigts d’une seule main. Les étudiantes adhérant à Amnesty international étaient plus nombreuses. Ce qui n’altère en rien la portée de cette activité, peu courante dans la région et qui mériterait d’être réitérée.

A. O. T.

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