Sous le haut patronage du wali de Tizi-Ouzou, M. Bouderbali, les festivités officielles marquant la Journée nationale des personnes handicapées ont été organisée cette année par la daïra de Boghni en collaboration avec l’association « El Baraka ». Les quatre communes relevant de cette circonscription ont contribué également à la réussite de cet événement. La cérémonie s’est déroulée au sein d’une salle des fêtes de la région, en présence des personnes à besoins spécifiques de la localité et des associations qui les représentent, à savoir Espoir et l’association du centre des inadaptés mentaux de Boghni. Les malvoyants et les handicapés moteurs faisaient aussi partie de l’assistance, avec la participation active de leurs parents et familles. À l’ouverture du programme des festivités, auxquelles ont pris part les donateurs des daïras des Ouadhias et de Boghni, le chef de daïra, au nom du wali et des présidents des APC sous sa tutelle, a félicité les organisateurs et a insisté sur l’importance de cette Journée, célébrée pour la promotion des droits de cette frange importante de la société. Les présidents d’APC de Boghni, de Bounouh, de Mechtras et d’Asssi Youcef ont tous convergé pour «saluer le combat des handicapés pour une meilleure intégration dans la société, mais sans oublier de demander une meilleure prise en charge financière des personnes déclarées inaptes pour travailler». Quant aux représentants des directions respectives de l’action sociale, de la santé et de la CNAS, ils ont tenté d’expliquer les différents dispositifs mis en place par l’Etat pour répondre aux besoins de soins et de couverture sociale. Un médecin de l’association El Baraka, profitant de la présence du député indépendant Belkacem Ben Belkacem, a suggéré d’instaurer une journée parlementaire dédiée à la cause des handicapés afin, dit-il, «de cerner les besoins de cette catégorie en mal d’insertion professionnelle». Les débats qui ont suivi en donnant la parole au plus concernés par la Journée du 14 mars, à savoir les handicapés, ont révélé les retards et les manques enregistrés pour prétendre à une vie meilleure en l’absence de prise en charge réelle de la part des pouvoirs publics. Pour clôturer la cérémonie en l’honneur des handicapés, l’on a procédé à la distribution de fauteuils roulants et du matériel spécifique à certains handicaps, et ce, grâce à la contribution des bienfaiteurs qui les ont offerts.
Merzouk Haddadi