Sensibilisation dans les écoles

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Pour marquer la Journée nationale du handicapé qui coïncide avec le 14 mars, la sûreté urbaine de Bechloul a, cette fois-ci, innové en matière de célébration pour cibler la frange juvénile à l’effet de mener une campagne de sensibilisation sur les risques des accidents de la circulation. Ainsi, c’est l’école primaire Cherarak Slimane qui a abrité cette activité où les élèves des classes de quatrième et cinquième année, une cinquantaine environ, ont assisté, mercredi dernier, à un cours sur les causes et les conséquences des accidents de la circulation. L’officier de la voie publique, A. Banoun, s’est érigé en bon pédagogue pour dispenser aux écoliers un cours à l’effet d’éveiller leur conscience sur ces accidents qui ne cessent de prendre de l’ampleur et de générer des dépenses colossales pour le Trésor public ou les agences d’assurances. L’officier s’est donc fixé comme objectif d’apprentissage les précautions à prendre pour que les écoliers soient épargnés de ces sinistres particulièrement lorsqu’ils se rendent à leur établissement. Après avoir défini l’objet du cours, A. Banoun a pu accrocher son public en le renvoyant à des cas réels constatés sur le terrain. Différents exemples ont été donnés par les élèves qui semblaient intéressés par le sujet abordé. Il importe de souligner que cette campagne a été précédée, deux mois auparavant, par une activité similaire ayant ciblé les élèves du préscolaire de ce même établissement. Mais la décision de se concentrer sur cette frange n’a pas été fortuite car, selon l’officier de la sûreté de Bechloul, «nous ne sommes pas contentés de notre intervention sur ce sujet, mais nous avons effectué un suivi sur les allers et retours de ces élèves de leurs domiciles respectifs jusqu’à l’école. Il s’est avéré que beaucoup parmi eux continuent à emprunter la chaussée au sortir de l’école sans se soucier des dangers qui les guettent. Et c’est pour cette raison que nous avons décidé de mener cette action aujourd’hui et qui a une symbolique mondiale pour mieux asseoir notre plan de prévention d’un côté, et de l’autre, appliquer les directives de notre direction générale inhérentes à la mission de notre corps qui doit être au service du citoyen.»

M. Smail

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