Les habitants du village Iguer Ali, de la commune de Feraoun, sont aux prises avec des dysfonctionnements récurrents du réseau électrique. Bien des citoyens de ce village soutiennent que l’alimentation de leurs foyers ne tient qu’à un…fil, au propre comme au figuré. «Nous sommes surpris par des coupures à tout bout de champs. La plupart du temps, sans raison apparente. En cette période de froid, non seulement nous sommes, souvent, plongés dans l’obscurité et paralysés, mais aussi privés de chauffage, du fait que le projet du gaz n’est pas encore mené à son terme», se lamente un jeune père de famille du village. «Ces pannes à répétition nous incommodent au plus haut point et causent des dommages à nos appareils domestiques. Beaucoup l’ont d’ailleurs appris à leurs dépends», lâche excédé, un quadragénaire. Il arrive que le courant ne soit pas interrompu, rapporte-t-on, mais les chutes de tension prennent le relais et perturbent passablement le quotidien des habitants, en générant des désagréments en tous genres. Quand le courant fait des siennes et de manière tout à fait imprévisible, on ne peut ni faire fonctionner les appareils électriques, ni même profiter de la petite lucarne. Pire, «même les lampes émettent une lumière si blafarde qu’elle n’éclaire pas mieux qu’une chandelle», signale un autre villageois. Des requêtes ont été déposées auprès de qui de droit, nous dit-on, mais sans suite, à ce jour. «Nous avons interpellé, à plusieurs reprise la SONELGAZ, en sollicitant le renforcement des lignes par l’installation de postes transformateurs. Nos doléances sont restées lettre morte», souligne un habitant d’Iguer Ali. De leur coté, les responsables de l’APC se disent «solidaires des villageois et sensibles à leur préoccupation». «C’est un réseau électrique vétuste qu’il faudrait renforcer par de nouveaux câbles ou un poste maçonné. Nous verrons, avec la SONELGAZ, qu’elle sera la solution appropriée. Une chose est sûre, ce problème sera pris en main», assure un membre de l’exécutif communal.
N. M.