Une cagnotte de 20 milliards de centimes a été octroyée à la municipalité de M’Kira dans le cadre des PSD. «Cela nous permettra de bitumer quatre axes routiers importants qui sont en attente depuis longtemps», confiera M. Hocine Bassaid, vice-président à l’APC. Selon lui, quatre opérations importantes ont été retenues dans ce programme. «Il y a le chemin communal Tahachat vers le chef-lieu communal Tighilt Bouguenni par Imaândène, le chemin communal Tamdikt vers le chef-lieu par Bouhadj, la route allant d’Idihatène vers les Mellah et l’issue de secours à partir du lieu-dit Les quatre chemins jusqu’à Ighadavène par Ath Ali», expliquera-t-il. Il précisera, en outre, que cette dernière opération servira de déviation pour les automobilistes, notamment le jour de marché hebdomadaire durant lequel le chef-lieu se trouve asphyxié par les embouteillages. Par ailleurs, M. Hocine Bassaid dira que des opérations laissées par l’ancienne équipe ont été lancées. «Il s’agit de l’amélioration urbaine. Ce sont surtout des murs de confortement, quand on sait que le chef-lieu communal est situé dans un terrain accidenté. Nous avons enregistré des oppositions mais nous allons régler le problème incessamment», soulignera-t-il. Pour ce membre de l’exécutif, le réseau routier de cette commune rurale est entièrement dégradé. «Il faudra d’autres enveloppes pour récupérer le déficit en matière de réseau routier», ajoutera-t-il. Quant au montant de la cagnotte accordée dans le cadre des PCD, il précisera qu’il est de l’ordre de 28 millions de dinars. «L’administration a amputé notre demande de 800 millions de centimes par rapport à de nombreuses APC de la wilaya. Cela est dû à l’argent non consommé», estimera-t-il. Il est à noter que cette enveloppe a été consacrée à l’amélioration urbaine. «Notre chef-lieu n’est pas encore un centre urbain, c’est pourquoi nous avons estimé qu’il faudra mettre tout cet argent pour améliorer le cadre de vie de nos concitoyens dans ce chef-lieu où rien n’a été fait. Ni dallage de trottoirs ni éclairage public encore moins l’aménagement de placettes», fera savoir M. Hocine Bassaid.
A. O.