Cap sur le captage et l’aménagement des sources

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Le programme de captage et d’aménagement des sources se poursuit dans les villages de la commune de Draâ El-Mizan.

En effet, la Direction de l’hydraulique a retenu de nombreux points d’eau. Après la rénovation, l’été dernier, des fontaines de Tala Béchar et Boufhima sur la RN68, voilà qu’une entreprise spécialisée dans les travaux hydrauliques et corps d’État est à pied d’œuvre à Belouadi, un autre village proche de Boufhima. «Nous sommes aux travaux de finition, il ne lui reste que la peinture», confiera l’entrepreneur. Effectivement, les deux fontaines précitées sont des points de chute non seulement aux usagers de cet important axe routier qui relie la région à Boumerdès par Chabet El Ameur mais aussi aux habitants des quartiers de la ville et des villages environnants. «Depuis la rénovation de ces deux fontaines, nous ne buvons plus l’eau du robinet. Même si on dit qu’il n’y a aucun risque, l’eau de ces fontaines est la meilleure», soulignera un automobiliste en train de remplir ses jerricans à la fontaine de Boufhima. Selon l’entrepreneur, trois autres fontaines sont en train d’être rénovées. Il s’agit de Tala Alouane, Tala N’Henia et celle d’Ighil Ivouslamène. «Là aussi, les travaux ont atteint des taux très appréciables. Elles seront livrées avant l’été prochain», dira une source proche du projet. Si la Direction de l’hydraulique prend en charge ces points d’eau, c’est parce que ses services ont conclu que leurs débits sont importants. «Elles subissent ces opérations afin non seulement de soulager les habitants de ces villages mais aussi parce qu’il ne faut pas quand même laisser ces réserves hydriques partir dans la nature», estimera une source proche de l’APC. En tout cas, on croit savoir que d’autres fontaines vont être, elles aussi, prises en charge à l’exemple de Tala Maâmar. Il est à noter, enfin, que depuis le transfert de l’eau du barrage Koudiet Acerdoune vers le sud de la wilaya, le problème est résolu à plus de 80% dans les communes concernées, sauf que les réseaux de distribution ne répondent pas aux normes d’une part, et d’autre part, il faudrait multiplier les ouvrages de stockage de cet élément vital.

Amar Ouramdane

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