Plusieurs souscripteurs du programme de logement AADL-2 issus de la commune de Lakhdaria, au nord du Bouira, ont protesté hier devant le siège de la direction de l’urbanisme et de la construction (DUC) de la wilaya. À travers cette énième action de protestation, les souscripteurs réclament l’implantation d’un projet AADL sur le territoire de la commune de Lakhdaria, en réitérant leur refus de bénéficier de logements au niveau d’autres communes de la wilaya : «Les projets AADL sont implantés et lancés dans la majorité des communes de la wilaya sauf à Lakhdaria, où les responsables locaux avancent à chaque fois le problème de manque de foncier. Ce problème n’est pas signalé pour d’autres projets de logements qui sont régulièrement lancé à Lakhdaria», dira M. Karim Bairi, représentant des protestataires, avant d’affirmer que des assiettes de terrain peuvent abriter des projets AADL à Lakhdaria : «Notre commune dispose de sa propre nouvelle-ville, où sont implantés pas moins de 2 000 logements du type social, un nouveau lycée et d’autres projets. Des assiettes libres existent non-seulement à la nouvelle ville mais aussi au chef-lieu communal et dans sa périphérie. Nous nous demandons alors pourquoi ne pas y implanter un projet AADL ? Nous refusons d’être déplacés vers d’autres communes éloignées de la wilaya et nous ne réclamons que notre droit légitime. Dans d’autres wilayas, les logements de l’AADL-2 sont attribués sauf chez nous, où le projet n’est même pas lancé !» soulignera encore notre interlocuteur. Pour rappel, pas moins de 5 550 unités du type AADL sont actuellement en cours de réalisation dans les communes de Bouira, El-Hachimia, Sour El-Ghozlane, Aïn-Bessem, Haïzer, Kadiria et M’Chedallah, d’après les chiffres présentés par l’agence locale de l’AADL. Dans la commune de Lakhdaria, le projet des 600 logements de ce type inscrit en 2013 n’est pas lancé en raison de l’absence d’une assiette de terrain, selon l’agence AADL de Bouira.
Oussama K.