Trois ministères s’impliquent

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La lutte contre la contrefaçon fera l’objet de deux journées d’études, les 28 et 29 mars prochain à Alger, avec l’implication de trois départements ministériels. Cette rencontre, qui en est à sa quatrième édition, a pour thème «Impact sur l’image de l’entreprise et de sa communication». Elle vise notamment à protéger les entreprises nationales, privées et publiques, et le consommateur contre le phénomène de la contrefaçon dont les conséquences néfastes se font ressentir sur plusieurs plans. C’est pourquoi ces quatrièmes journées verront l’implication du ministère de l’Industrie et des Mines, du Commerce et celui des finances. «L’objectif est de faire de ces journées un espace de communication, d’échanges et de concertation à travers, notamment, la mise en débat de ce phénomène qui détruit l’innovation et prive les entreprises de la possibilité de valoriser leur créativité, et ce, au détriment de toute l’économie du pays», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par les organisateurs. L’objectif est aussi, d’apporter aux gestionnaires des éclaircissements pratiques sur les principaux écueils à éviter en matière de la propriété intellectuelle lors d’un développement notamment à l’international et expliquer en quoi consiste le savoir-faire, comment le protéger et le valoriser. Une occasion aussi pour débattre des questions juridiques qui doivent être posées tant au moment de l’exécution créative que de la diffusion (régimes et conditions de protection; clauses contractuelles impératives et conformités légales et réglementaires, etc.). A cette occasion, un atelier sera mis en place et il sera animé par des experts qui travailleront, durant les deux journées, sur des recommandations qui seront remises aux ministères de l’Industrie et des Mines et du Commerce. Il y a lieu de préciser que la contrefaçon est un phénomène qui ne cesse de gangréner l’économie nationale. Il représente un manque à gagner global estimé à des milliards de dinars par an. A rappeler que plus de 800 000 produits contrefaits ont été saisis en Algérie en 2016. «Un chiffre révélateur prouvant que l’Algérie constitue un déversoir pour les produits qui ne correspondent pas aux normes internationales les plus élémentaires», ont averti les spécialistes.

S. S.

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