Quel sort pour l’APC ?

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Les membres de l’assemblée populaire communale d’Aokas se sont réunis, samedi dernier, en session de concertation pour débattre de la possibilité de parvenir à un accord pour l’installation de l’exécutif, mais ce fut la montagne qui accoucha d’une souris. Plus d’une heure durant, à huis clos, les élus communaux ont tenté de trouver une solution mais la volonté du maire d’imposer son colistier en tant qu’adjoint a prévalu sur les débats. Les opposants ont même consenti à accorder au maire la possibilité d’installer la femme élue, plutôt que le préféré du maire, sur sa liste au poste de vice-présidente, celui-ci, contre toute attente, rétorquera qu’il voyait très mal une femme vice-présidente alors que son parti, le RCD, a tout le temps prôné l’égalité des sexes et la promotion de la femme. Cette rencontre a été provoquée par l’édile communal suite aux propositions des élus lors de l’assemblée tenue le 28 février dernier, durant laquelle le président avait donné son accord pour la tenue de cette réunion dans les meilleurs délais. Mais hélas ces délais ont été étirés jusqu’à ce samedi, soit près de quatre semaines après la prise de décision. Lors de la première réunion ayant trait à l’installation de l’exécutif, qui a eu lieu une semaine après l’installation du président de l’APC, les membres ont, à la majorité absolue, rejeté la proposition du maire. Deux élus ont pris attache, quelques jours plus tard, avec le président pour lui faire une proposition mais celui-ci ne lui donnera aucune suite. Avec ce mépris, il se retrouvera devant une impasse lorsqu’il avait voulu faire avaliser quelques points inscrits à l’ordre du jour. L’ordre du jour a purement et simplement été rejeté. Le feuilleton de l’APC d’Aokas vient, probablement, de s’achever et tout laisse penser que l’APC d’Aokas va droit vers la dissolution. Il appartient au wali de puiser la dernière carte qui consiste à mettre en demeure l’ensemble des élus avant de proposer, en cas de dysfonctionnement, la dissolution et de désigner un administrateur et deux adjoints pour gérer la période de préparation des élections partielles.

A Gana.

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