Le manager général de l’US Béni Douala estime que le club est ignoré et marginalisé par les responsables locaux et les industriels de la région, car à ses yeux, comment se fait-il, qu’à six journées du baisser du rideau de la saison sportive, aucune subvention n’a été octroyée au club, mise à part les 100 millions accordés par le wali dernièrement : «Ce n’est pas normal qu’un club qui joue l’accession, pour la deuxième saison de suite, se trouve dans une situation pareille, alors que les deux autres concurrents, le RC Arbaâ et le NC Magra, ont eu des subventions respectives de 5,6 milliards et 5,8 milliards. L’US Béni Douala, elle, a 0 centime dans les caisses. Les 100 millions octroyés par le wali de Tizi-Ouzou sont insignifiants, sachant que la JS Azazga, qui évolue en inter-régions, a eu droit à une aide de 200 millions de centimes», affirme-t-il et de poursuivre : «C’est difficile de rivaliser avec ces équipes qui ont mis leurs joueurs dans de bonnes conditions. Mais cela ne nous empêche pas de rester dans la course, du moment qu’on est deuxième avec un point de retard sur le RCA et une longueur d’avance sur le NC Magra, notre futur adversaire». Et de conclure : «La bataille sera rude jusqu’à la dernière journée. On ira à Magra pour revenir avec un bon résultat. On a besoin du soutien de tout le monde dans ces moments précis, pour réaliser le rêve de toute la Kabylie, en accédant en Ligue 2 Mobilis. On espère que les autorités vont répondre à nos attentes et à celles de toute une région pour voir un deuxième club, après la JSK, en division supérieure professionnelle. Même les industriels de la région doivent nous aider pour réaliser cette accession qui nous tient à cœur. Ce sera un grand honneur pour la Kabylie d’avoir un autre club de la wilaya de Tizi-Ouzou dans la cours des grands, après la JSK»
Propos recueillis par M. B.