De graves malfaçons visibles sur les revêtements

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Il aura fallu de grandes intempéries pour que le pot aux roses soit découvert. Un grand nombre de routes à travers les communes du versant Nord de la wilaya a connu des glissements qui ont emporté les chassées. À certains endroits, le revêtement en bitume n’est plus que de l’histoire ancienne. À Boudjima, Makouda, Tigzirt, Iflissen, Ouaguenoun et Mizrana les chemins de wilaya et la RN72 ont subi de graves dégradations. Celles-ci ont dû même être fermées à la circulation pour des rafistolages temporaires en attendant des enveloppes budgétaires pour leur réparation. La route reliant le chef-lieu de Boudjima à Makouda, pourtant refaite l’été passé, est impraticable à certains endroits. C’est aussi le cas du tronçon reliant Tarihant à Tala Bouzrou, la couche du goudron n’existe plus au niveau du lieu-dit Laïnsar Tghanimt. Emporté par les torrents, le goudron a laissé place à des pierrailles qui bloquent actuellement la circulation. En fait, les malfaçons ne concernent pas uniquement le bitumage non réalisé dans les normes. Pire encore, ces routes n’ont pas connu de nettoyages des voies d’évacuation des eaux pluviales. Celles-ci coulent sur les chaussées. Lorsqu’il pleut, ces routes ressemblent plus à des rivières. Pourtant, le matériel existe au niveau des communes mais utilisé après les pluies pour désengorger. Jadis, les travaux d’ouverture des voies d’évacuation des eaux pluviales, le débouchage des ponts et autres canalisations se faisaient le mois de septembre. Aujourd’hui que les moyens existent et des budgets de l’Etat leur sont réservés, les routes et les ponts sont toujours bouchées. Les eaux coulent sur les chaussées au lieu de passer sous les ponts. Pourtant, ce même matériel aurait pu servir pour réaliser ces travaux, comme jadis, chaque mois de septembre. Notons que les travaux sont en cours pour réparer ce que les pluies ont causé à travers toutes ces communes. Certains tronçons semblent plus prioritaires car ils sont des passages obligatoires pour les estivants qui ne tarderaient pas à converger vers le littoral.

Akli N.

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