Le projet du pénitencier de nouveau confié

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À l'arrêt depuis novembre 2014, le projet du pénitencier de 300 places à Frikat a de nouveau été confié, a-t-on appris.

Confié à l’entreprise espagnole Eurocasa en 2012, le maitre de l’ouvrage algérien a résilié le contrat avec cette entreprise en raison du non-respect des engagements. Ainsi, l’entreprise a été démantelée en février 2017, après un arrêt de plus de trois ans. Les 250 travailleurs du chantier ont été mis au chômage à l’exception de certains Philippins affectés vers d’autres chantiers d’Eurocasa à travers le territoire national. «Certes, pour retenir d’autres entreprises, nous avons attendu longtemps parce que c’est un avis d’appel international. Mais, cette fois-ci, le choix a été porté sur deux entreprises nationales», informera une source proche de ce projet. Selon la même source, les travaux ne tarderont pas à être relancés. «C’est une question de temps. Il faudra attendre seulement les procédures relatives à ce genre de marché. En tout cas, notre population doit savoir que le pénitencier va arriver à son terme et il n’est pas abandonné», poursuivra la même source. Pour de nombreux usagers du chemin communal vers Frikat, ce projet est indispensable d’autant plus qu’une assiette foncière importante lui a été consacrée d’une part, et d’autre part, parce qu’il a déjà atteint un taux d’avancement appréciable. «Vraiment, nous sommes impatients de revoir le chantier relancé. Plus de 200 personnes attendent de l’emploi. Depuis le départ des Espagnols, je n’ai pas trouvé un emploi fixe», dira un ferrailleur. Comme celui-ci, ils sont nombreux ceux qui attendent un éventuel emploi au niveau de ce chantier. Par ailleurs, selon d’autres personnes, ce projet procurera du travail à des dizaines de personnes et boostera l’activité commerciale dans cette ville. «Il y aura des postes d’emploi et aussi des prestations de services que les commerçants donneront à ce pénitencier. Et puis, ce qui est aussi intéressant est que la maison d’arrêt du centre-ville datant de l’ère coloniale sera fermée définitivement», soulignera notre première source. Il est à rappeler que la prison de la ville a été rouverte durant la décennie noire, après sa fermeture au lendemain de l’Indépendance. Il est à signaler aussi que les détenus souffrent de promiscuité dans cette vétuste construction.

Amar Ouramdane

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