Un glissement de terrain survenu lors des dernières intempéries a causé l’affaissement de la chaussée du principal axe routier menant vers le centre urbain de Boghni. En effet, à hauteur du lieu-dit Azaghar, sur la route de Draâ El-Mizan, la voie carrossable s’est à moitié rétrécie au niveau d’un virage. La seule précaution prise par les services de la DTP, pour éviter d’éventuels dangers aux usagers de cette partie complètement dégradée de la RN30, a consisté à mettre des pierres sur le périmètre d’affaissement et à placer un panneau pour signaler le danger. Quant aux causes du glissement de terrain, somme toute prévisible, selon de nombreux automobilistes, elles sont directement liées à l’absence de caniveaux à même de permettre le drainage des eaux pluviales qui se sont déversées en quantité importante sur la chaussée ces derniers jours. L’instabilité du terrain est due aussi, affirment certains riverains, «à l’abattage de deux arbres d’eucalyptus plantées sur l’accotement pour, justement, consolider la voie carrossable». Au demeurant, depuis maintenant plus d’une semaine, en plus de la dégradation de la route sur une étendue dépassant les 2 km, en arrivant à la partie affaissée, le croisement de deux véhicules est impossible. Cette situation est à l’origine des embouteillages constatés à longueur de journée. Le risque d’accidents de la circulation en l’absence d’opération de réhabilitation plane toujours. A ce sujet, les citoyens estiment que la direction des travaux publics doit intervenir en urgence pour réhabiliter une route empruntée par des milliers d’usagers et constituant la seule voie de liaison entre les communes du Sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. Certainement, au vu de l’ampleur du glissement, il sera procédé à une opération de réalisation de gabions pour parer au plus urgent. Sur un autre registre, cette route a besoin aussi d’une opération de revêtement et d’entretien des caniveaux, présentement en état d’abandon.
Merzouk Haddadi.