Le ministère de l’éducation nationale réunira, jeudi prochain, les syndicats du secteur, en vue d'examiner leurs revendications socio-professionnelles.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la poursuite du travail des commissions œuvrant sur les dossiers suivants : «Les statuts, la fixation des quotas pédagogiques à la promotion et les œuvres sociales». Il sera question également, lors de cette rencontre, d’«examiner l’enrichissement des projets des résolutions relatives aux différents conseils au niveau des établissements de l’éducation dans le cadre d’une commission mixte et la constitution d’un groupe de travail chargé de proposer des thèmes de formation au profit des syndicalistes en coopération avec le ministère du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale». Cette réunion, faut-il le souligner, intervient suite à celle tenue le 24 mars dernier, consacrée aux revendications soulevées par les représentants des travailleurs du secteur et qui ont fait objet de mouvements de protestation dans le secteur. En outre, le porte-parole du conseil des enseignants des lycées d’Algérie (CELA) a fait savoir que «l’intersyndicale de l’éducation, regroupant cinq syndicats du secteur, se réunira le 4 avril prochain pour évaluer la situation des lieux et prendre les décisions qui s’imposent». Celui-ci estime que «les syndicats du secteur (CELA, SATEF, SNAPEST, SNTE, UNPEF) seront contraints de recourir à la pression dans le cas où la tutelle ne daignerait pas prendre en charge leurs revendications». Il y a lieu de rappeler que ces formations syndicales ont décidé de reprendre la protestation afin de dénoncer «la dégradation du pouvoir d’achat qui a affecté directement les travailleurs ainsi que les atteintes aux libertés syndicales et l’absence de véritable prise en charge des dossiers et inquiétudes soulevées». À rappeler que l’intersyndicale de l’éducation nationale réclame «l’amendement du décret exécutif 12/240 portant statut particulier des personnels de l’éducation nationale, l’adoption d’un régime indemnitaire incitatif, ainsi que la révision de la grille salariale en fonction de l’inflation». Les syndicats de l’éducation demandent également la révision de la loi fondamentale du secteur de l’éducation, l’attachement aux revendications soulevées dans le cadre de l’intersyndicale de la fonction publique. Ils réclament aussi «l’application immédiate de la décision présidentielle de revalorisation des diplômes DEUA et licence, la création d’un nombre suffisant de postes pour tous les grades et l’augmentation de la rémunération des heures supplémentaires, et l’amélioration de la situation socioprofessionnelle des corps communs et ouvriers professionnels en procédant à l’annulation de l’article 87 bis».
L.O.CH