La loge du gardien au passage à niveau prend feu
Un incendie s’est déclaré tôt la matinée de mardi dernier dans la loge du gardien de la voie ferroviaire sise au passage à niveau, à quelques encablures du chef-lieu communal de Tadmaït, sans faire de victimes, a-t-on appris de sources locales. Le feu a totalement ravagé les murs et la toiture de cette cabine, a-t-on constaté. Selon les témoignages recueillis sur place, un court-circuit serait à l’origine de ce sinistre. Aussi, la forte tempête de vent qu’a connue la région ce jour-là pourrait être l’un des facteurs qui ont favorisé la propagation des flemmes.
Le centre d’enfouissement technique à l’abandon
Le centre d’enfouissement technique de Tadmaït n’est toujours pas opérationnel. Les travaux s’éternisent depuis plus d’une année, fait savoir une source locale. En effet, les travaux entrant dans le cadre de la réalisation de ce CET sont à l’arrêt depuis bien longtemps. De plus, une grande partie de la bâche, couvrant le sol, s’est totalement dégradée, constate-t-on. D’aucuns parmi la population locale se demandent pourquoi les services concernés ont dépensé tant d’argent pour son édification et le laisse à l’abandon par la suite. À cet effet, ils interpellent les autorités locales à agir en vue de relancer les travaux afin de les achever et réceptionner ce projet. À rappeler que cet important projet a été inscrit en 2007 par la direction de l’environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou. Les travaux de terrassements ont été lancés en mai 2012. Ce site s’étale sur une superficie de 9 hectares, au lieudit Abrid n’Géni, à 3 km à l’Est du chef-lieu communal.
L’éclairage public en panne
L’éclairage public couvrant la route principale menant vers la localité d’Ichakalen est en panne depuis plus de 5 ans. À l’origine de cette mauvaise situation qu’endurent les habitants de la région, l’endommagement des câbles souterrains alimentant les lampadaires durant les travaux de raccordement de la région au gaz naturel, au début de l’année 2014. «Nous avons interpellé les services concernés de l’APC à plusieurs reprises, en vain. À chaque fois, ils nous promettaient d’intervenir puis plus rien. Pourtant, cela ne coûterait pas grand-chose pour réparer un câble électrique coupé dans deux endroits», regrette Boualem, l’un des résidents de la région. De ce fait, les habitants de ces bourgades appellent les autorités locales à remédier à ce problème en engageant des travaux de réfection des câbles détériorés ainsi que des pylônes endommagés. Aussi, ce projet d’éclairage public couvrant la route menant vers ces bourgades aurait englouti des sommes faramineuses. Les mêmes habitants avaient fermé le siège de l’APC de Tadmaït à plusieurs reprises pour arracher ce projet, rappelle-t-on.
Rachid Aissiou