La trémie, le CW12 et l'échangeur en stand-by

Partager

Rien ne va plus dans la commune d'Ath Mansour, du moins dans le secteur des travaux publics.

En effet, le chemin de wilaya N°12 (CW12), l’accès à la pénétrante autoroutière Ahnif – Béjaïa et la trémie de Tihemamine donnent du fil à retordre aux habitants de la localité qui n’en peuvent plus de cette situation qui, à leur sens, n’aura que trop duré. Ces trois points cités font couler beaucoup de salive chez la population qui regrette la lenteur des travaux ou carrément leur arrêt. Cette situation, considérée au cas par cas, donne à constater un certain marasme dans ce secteur névralgique des travaux publics. Le CW12, long de trois kilomètres, reliant la RN5 au CW42 A dans la commune voisine de Boudjellil (wilaya de Béjaïa), ne cesse de défrayer la chronique et de susciter moult interrogations quant au retard mis pour sa réhabilitation. Ce tronçon important dans le réseau routier de la région se trouve dans un état lamentable, surtout après les dernières intempéries où il est devenu complètement impraticable. «Il (le CW12, ndlr) ressemble à tout sauf à un chemin», fulminent les usagers de ce chemin. Actuellement, la chaussée, ou ce qui en reste, se trouve dans un état lamentable : de la boue, des trous, des cratères et des mares d’eau rendent la circulation difficile et même quasi-impossible à certains endroits. Les usagers qui empruntent ce tronçon craignent de «laisser les roues» de leurs voitures tellement la chaussée est délabrée. Ce chemin, se souvient-on, a bénéficié d’une réhabilitation en juin 2016. De la poudre aux yeux, car le tri couches n’a pas résisté plus de trois mois. Se «ravinant» par-ci et se creusant par-là le chemin a fini par «épouser» son aspect actuel. Les usagers de ce tronçon attendent impatiemment sa prise en charge par la nouvelle équipe aux commandes de l’exécutif. Pour l’accès à la pénétrante autoroutière, il se trouve toujours fermé pour des raisons inconnues, au grand dam des habitants de la région. Quant à la trémie de Tihemamine, les travaux sont toujours suspendus après l’embrouille des autorités avec les propriétaires terriens qui réclament leur indemnisation.

Y. Samir

Partager