Un sit-in regroupant une cinquantaine de citoyens venus de Souk Lekhmis, Ath Laâziz, Bechloul et M’chedallah s’est tenu hier matin devant le cabinet du wali. Les citoyens en question s’étaient rassemblés pour dénoncer la procédure de construction inhérente aux logements ruraux accordés par l’Etat. Selon les dires des contestataires, l’aménagement d’une toiture en charpente signifie la non-possibilité de construire un étage de plus. Il faut souligner que l’aide accordé au logement rural est actuellement de 500 000 DA pour une superficie de 120 m2. Superficie que certains bénéficiaires jugent insuffisante et c’est pour cette raison que ces derniers prévoient l’annulation de la toiture en charpente, tout en optant pour une dalle en béton, ce qui leur permetrait d’envisager un étage de plus. La deuxième revendication des bénéficiaires porte sur la répartition de l’argent accordé pour l’auto-construction. La première tranche qui s’élève à 100 000 DA est estimée trop faible pour amortir les premiers investissements des travaux inhérents aux terrassements et aux fondations. Pour cela, les citoyens proposent de revoir à la hausse le montant octroyé dans le cadre de la première tranche, en le multipliant par deux. Ces revendications, que les contestataires n’ont pas réussi à transmettre aux autorités de la wilaya, ont certes peu de chance d’aboutir, étant donné que pour la réalisation d’une bâtisse à deux étages, les fondations de la construction doivent impérativement être renforcées.Les souvenirs de la catastrophe du tremblement de terre de Boumerdès sont toujours présents dans les esprits et il serait malsain de renouveler les erreurs du passé.
H. B.