Après les pluies torrentielles de ces derniers jours, qui ont sans doute fait beaucoup de bien aux cultures maraichères, les prix des fruits et légumes ont perdu un grand pan de leur arrogance d’hiver, pour se mettre à la portée des petites bourses. Ainsi, hier au marché hebdomadaire de l’EDIMCO, le prix de la carotte qui, il n’y a pas très longtemps, se pavanait sur la marche des 80 à 100 da, s’est carrément cassé en deux puisque ce légume est désormais proposé à pas plus de 40 da. Les petits pois dont c’est la pleine saison sont cédés autour de 100 da le kilo, alors que les artichauts, qui les accompagnent d’ordinaire dans la casserole, sont vendus aussi au prix modeste de 40 ou 50 da seulement. Les fèves qui sont exposées aussi à profusion sur les étals ne coutent pas plus de 80 da. Proposés au prix raisonnable de 50 à 70 da le kilo, les fenouils sont devenus aussi à la portée des bourses moyennes. Les piments et les poivrons, devenus, par la généralisation des cultures en serres, indispensables à toutes les familles, sont vendus entre 80 et 150 da selon leur fraicheur et leur qualité. Les tomates qui les accompagnent d’habitude sont cédées entre 9O et 130 da, suivant leur calibre et leur fraicheur. Quant à l’aliment de base qui est la pomme de terre, son prix varie de 30 à 45 da selon toujours la qualité. Avec l’arrivée des échalotes vertes, les oignons, dont les ménagères ne peuvent se passer, ont aussi vu leur prix dégringoler subitement de 5O à 25 da, voire 2O da. Quant à l’ail, qui est arraché pratiquement avant terme pour le vendre très cher, il est cédé avec ses feuilles, qui pèsent beaucoup plus que les gousses, à pas moins de 120 da le kilo. A noter également que le prix de la laitue, même si les étals en débordent, reste élevé puisqu’il oscille entre les 100 et 140 da le kilo. Mais le légume le plus cher du marché reste incontestablement l’haricot vert qui est vendu entre 200 et 250 da le kilo.
B. Mouhoub