Le centre culturel sort de sa léthargie

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Depuis la destruction du centre culturel de Bordj Mira, chef-lieu de la commune de Taskriout, par quelques habitants, la situation du secteur de la culture va de mal en pis. «Cet incident nous avait bien sciés les jambes», laisse entendre un membre de l’association Tigelzi n Rrif, connue notamment pour son fameux festival de monologue. Cependant, il semble bien que depuis l’installation de la nouvelle mairie, les choses commencent à bouger dans le bon sens, à la faveur d’une jeunesse décidée à apporter un plus à leur localité. Même le nombre d’associations ne cesse d’augmenter ces derniers mois, l’on citera l’association Tadukli Ait Mbarek, qui vient à peine d’avoir son agrément officiel, et l’association Étoile d’Agrioune qui enchaine les activités culturelles. Ces mêmes associations n’ont, du fait, pas attendu la remise en état de cet édifice public pour y exercer leurs activités. Avec les moyens de bord, ils ont tout de même pu l’utiliser comme siège, y tenir des réunions et y organiser des cafés littéraires. «On a tant attendu que cette structure soit réhabilitée, mais plus cela prend du temps, plus le volet culturel périt encore. Après avoir eu l’aval du P/APC, nous avons nettoyé cet établissement et nous nous sommes mis au boulot», dira un jeune militant associatif. Il y a lieu de rappeler que cet abandon, dont a été victime cet établissement, n’incombe pas à l’ancienne APC, mais plutôt, dit-on, à la direction de la culture qui s’est administrativement octroyé cette maison suite à sa destruction. Depuis cette date, les autorités locales et les citoyens attendent sa rénovation mais sans que cela n’ait lieu.

M. K.

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