Un quota jugé insuffisant

Partager

Le quota d’aide à l’habitat rural alloué à la commune d’Aït Yahia est jugé très insuffisant eu égard aux besoins de la population de cette commune rurale, où tout reste à faire dans tous les domaines, notamment en matière de logements. Ne pouvant attendre un hypothétique programme de logements sociaux, la plupart des «mal-logés» se rabattent sur l’habitat rural. Les élus affirment que «les démarches pour obtenir l’aide à l’auto-construction s’apparentent, pour beaucoup de citoyens, au parcours du combattant. Outre les lenteurs bureaucratiques dans le traitement des dossiers, il faudra ajouter l’application rigide des normes urbanistiques inadaptées dans les zones rurales, parfois insurmontables, pour l’obtention du permis de construire». Les soixante-dix unités dont vient de bénéficier l’APC d’Aït Yahia sont, selon des élus, «insignifiantes par rapport au nombre de demandeurs». Plus de cinq cents dossiers sont, en ce moment, entassés, en attendant leur étude, au niveau du bureau de l’urbanisme. A pied d’œuvre depuis plusieurs jours, la commission sociale de l’APC se déplace à la rencontre des postulants à l’aide à l’habitat rural. Elle devra constater sur place les conditions de logements de chacun d’eux. L’état de l’habitat du prétendant n’est, cependant, pas l’unique critère de sélection, vu que «les enquêteurs» doivent s’enquérir des possibilités de chaque candidat d’ériger un logement, afin d’éviter des situations de blocage auxquelles font face certains bénéficiaires des programmes précédents. Si le terrain ne remplit pas les conditions nécessaires à l’établissement d’un permis de construire, le candidat est éliminé de facto.

A. O. T.

Partager