Couverture sanitaire insuffisante

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Avec une population avoisinant les 25 000 âmes, El-Adjiba, à 25 km du chef-lieu de wilaya, est l'une des communes les plus peuplées de l'Est de Bouira.

Parallèlement, il est enregistré des carences flagrantes dans le secteur de la Santé dans cette localité rurale. En effet, la couver ture sanitaire dans la municipalité d’El-Adjiba demeure l’une des plus faibles au niveau de la wilaya, si l’on prend en compte le nombre de la population. Le rapport est d’environ une salle de soins pour 6 250 habitants. Un taux, au demeurant, tr ès faible. Ces unités de soins, sous-équipées de surcroît, se trouvent au chef lieu communal, à Semmache, à Agouillal et à la Crête rouge. Alors que la salle de soins du village Agouillal est fermée, les autres structures sanitaires dans le reste des villages sont sous-équipées et manquent en personnel médical. «Le secteur de la santé dans notre commune accuse beaucoup de carences. Les structures implantées sont loin de répondre à la demande des citoyens en matière de soins et autres prestations médicales. Par exemple, le centre de santé du chef-lieu manque d’une ambulance, cela sans évoquer d’ autres carences comme l’absence d’un point d’urgences, qui font que cette structure ne répond plus aux exigences des citoyens de la municipalité», regrette un habitant du chef-lieu. Devant cet état de fait, les habitants de cette localité demandent que ledit centre de santé soit reclassé en polyclinique dotée de tout le nécessaire, comme un point d’urgences fonctionnant en H24, une unité de PMI, un laboratoire d’analyses médicales, un service de radiologie, des médecins généralistes et spécialistes, etc. Ce vœu cher à la population de la commune d’El Adjiba tarde à voir le jour, ce qui la met dans l’expectative. «Nous continuons à endurer le calvaire des déplacements jusqu’aux polycliniques de Bechloul et M’Chedallah pour bénéficier des analyses médicales, de la radiologie et d’autres soins spécialisés qui ne sont pas prodigués dans notre centre de santé. Cela grève lourdement nos porte-monnaie avec des dépenses du transport, de la restauration et autres, alors que nous devions disposer d’une polyclinique au chef-lieu qui nous épargnerait ces lourdes charges», déplore un autre habitant d’El Adjiba-centre.

Y Samir.

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