La campagne tarde à être lancée

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À chaque retour de la saison sèche, les traditionnelles opérations de désherbages le long des routes à grandes circulation, telles que les RN 30, 5 et 15 traversant la daïra de M’Chedallah et passant par les forêts, sont menées en retard lorsqu’elles sont déclenchées. Ce sont d’indispensables opérations qui doivent être menées à terme avant la fin du mois d’avril. Or, à ce jour, aucune activité de ce genre n’a encore été lancée. Sur ce volet, cette année, et grâce aux exceptionnelles chutes de pluies au moment propice, soit durant les mois de février et mars, il a été constaté une fulgurante croissance de l’herbe sur le moindre espace le long des routes, autour et à l’intérieur même des agglomérations où le tapis vert frôle déjà les 50 cm de hauteur à plusieurs semaines de sa complété maturité. Ce qui revient à dire qu’il fera le double de cette hauteur à la fin de son cycle de croissance. Ce tissu végétal, une fois asséché par les dards du soleil du mois de mai, constituera un véritable danger au moindre départ d’incendie. Par le passé, ces herbes qui poussent aux abords des RN30 et 15 passants par Aghbalou et Saharidj ont été à l’origine de nombreux départs d’incendies lesquels avaient ravagé des superficies non négligeables du tissu forestier. Il convient de rappeler que cette indispensable opération de désherbage incombe aux services des forêts, ceux du parc national du Djurdjura (PND), de la subdivision des travaux publics (STP) et les APC. En plus d’éloigner le spectre des incendies ravageurs, ces opérations procureront du travail aux saisonniers de la région. La logique veut que ces herbes sauvages menaçantes doivent être éliminées avant d’arriver à maturité et avant que les grains de semences ne commencent à se former, et c’est là un procédé naturel pour réduire de sa densité pour les années à venir. Les responsables concernés par l’opération désherbage doivent prendre les devants et lancer sans tarder le désherbage avant que les herbes séchant sous l’effet du soleil ne soient la source de départ d’incendies ravageurs.

O. S.

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