La vente illicite du poulet sur les abords de routes est un phénomène en expansion, ces derniers temps, à travers les villages de la commune de Tizi-Ouzou.
Neuf points d’abattage et de vente illicites ont été recensés, a-t-on appris auprès des services de la daïra de Tizi-Ouzou. «Malgré l’interdiction de cette activité illégale et nuisible à la santé publique, car échappant à tout contrôle sanitaire, les vendeurs au niveau des localités de Boukhalfa, Redjaouna, Timizart Loghbar, Azib Ahmed et Tassadort violent la réglementation et s’adonnent à l’abattage et la commercialisation illicite de volaille», explique-t-on à travers la page Facebook officielle de la daïra. Les responsables mettent, ainsi, garde contre cette pratique et ces conséquences sur le bien-être du consommateur. «Les poulets de chair vendus dans ces endroits, souvent des baraques construites illicitement sur les abords des routes, ne sont pas contrôlés par les services vétérinaires et constituent par conséquent des produits impropres à la consommation et nuisibles à la santé des consommateurs», informe-t-on encore. «Les services de la daïra, conscients des risques sanitaires qu’encoure le citoyen consommateur, ont engagé en concert avec le bureau d’hygiène communal, en collaboration avec les services de la sûreté de wilaya et de la gendarmerie nationale des actions portant sur le recensement des lieux d’abattage et de vente illicites de volaille à travers la commune», lit-on sur le même post. À l’issue de cette opération ayant permis également, dit-on, l’identification des contrevenants concernés par cette activité, il a été recensé neuf points d’abattage et de vente illégaux, dont trois à Boukhalfa, un à Redjaouna (El Bour), un à Timizart Loghbar, un à Azib Ahmed et trois à Tassadort. Des dispositions réglementaires seront appliqués, font-il savoir. «Eu égard aux conséquences du phénomène sur la santé publique, les mesures prévues par les dispositions réglementaires seront appliquées pour concrétiser la fermeture définitive de ces lieux dans les meilleurs délais», promet-on.
Kamela Hadoum