Fini les longues chaînes

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Au niveau de la commune mère de M’Chedallah, le service de l'état civil s’est complètement métamorphosé au bonheur des usagers.

En effet, plusieurs facteurs ont contribué à améliorer sensiblement les prestations au niveau du plus névralgique service de la mairie, à savoir l’état civil. Le premier facteur étant celui de l’opération du recopiage des registres des naissances, ceux des décès et des mariages de 1890 à 1984 pour chacune des nouvelles communes issues du découpage administratif de 1984. Celles-ci étaient rattachées à l’ex-commune mixte de Maillot. Il faut préciser que l’actuelle commune de M’Chedallah était la commune mère à laquelle étaient rattachées toutes les communes des daïra de M’Chedallah et de Bechloul, excepté la commune d’El-Esnam. Cette dernière était rattachée durant l’occupation coloniale à la commune mixte de Bouira. Malgré la remise des copies des registres de l’état civil aux différentes communes, l’affluence vers le service de l’état civil de M’Chedallah n’a pas diminué d’intensité. Il a fallu attendre l’avènement de l’informatique et de la biométrie dont l’utilisation et la généralisation ont débuté en juillet 2016 pour mettre définitivement fin aux traditionnelles files d’attente et bousculades devant les guichets. L’autre raison de l’allègement de la pression est le fait que les documents de l’état civil ont été réduits de 28 à 14 documents divers. À l’heure actuelle, c’est une moyenne de 150 à 200 citoyens, un nombre qui double durant la rentrée scolaire, qui sont reçus quotidiennement devant ces guichets pour se faire délivrer le document demandé. Ainsi, l’attente n’excède guère les dix (10) minutes d’autant plus que le chef de service, présent en permanence de l’ouverture à la fermeture des guichets, a la délégation des signatures. Malgré le nombre assez important de citoyens qui y affluent quotidiennement, il a été mis fin au système de tickets. Il faut signaler qu’un important effectif d’agents qui cumulent en totalité un bon capital d’expérience a renforcé les services de l’état civil de la commune. Il est utile de rappeler que durant cette dernière décennie, ce service était submergé par une forte demande en documents administratifs de citoyens issus des localités de Saharidj, Aghbalou, Chorfa, Ath Mansour, Ahinf et même au delà. Cette situation, en plus de créer une certaine tension, faisait que les usagers patientaient parfois pendant une journée entière pour se faire délivre un doucement. Pis, parfois, les usagers repartaient carrément bredouilles.

Oulaid Soualah

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