Le problème, ou ce qui conviendrait d’appeler le feuilleton, de l’antenne administrative, sise au village de Toughza, continue encore au grand dam des administrés locaux. En effet, construite il y a des années de cela, cette antenne qui a fonctionné quelques temps seulement a vu par la suite ses portes fermées à la face des habitants. Ces derniers ne comprennent toujours pas les raisons de cette fermeture qui n’aura que trop duré. L’un des vice-présidents de l’APC de Chorfa a bien voulu expliquer cette situation. Selon lui, «le problème de l’antenne administrative du village de Toughza ne date pas d’aujourd’hui. Il faut savoir que cette structure a été bâtie sur le domaine relevant de la société nationale du transport ferroviaire, la SNTF. Celle-ci, s’estimant dans ses droits, a fait opposition car le terrain sur lequel a été construite ladite antenne administrative lui appartiendrait. Aussi, le domaine de la société des chemins de fer est délimité dans une bande de 50 mètres incluant la voie ferrée. Et c’est dans cette bande que l’antenne administrative a été érigée, à une vingtaine de mètres des rails. Actuellement, le problème demeure toujours entier, mais nous essayons de notre part de voir comment le régler avec la SNTF pour le bien de tout le monde». Dans le même ordre d’idées, le même responsable révélera qu’il y a également la salle de sports, sise dans la même localité, qui n’est pas encore acquise comme bien communal, car elle aussi se trouve en litige avec la SNTF. «La salle de sports est aussi en litige. Celle-ci a été réalisée sur le terrain relevant du domaine de la société des cheminots. Cette bâtisse est contiguë à l’antenne administrative. Néanmoins, contrairement à cette dernière, la salle de sports a été réceptionnée pour un montant financier consommé de l’ordre de 31 millions de dinars. Elle n’est pas fermée, et elle abrite des activités sportives, des sports de combats notamment. Actuellement, cette structure n’appartient pas à l’APC. Nous sommes en train de régler ce problème avec nos amis les cheminots pour que la collectivité locale dispose enfin de cet équipement», précisera encore le vice-président de l’APC.
Y. Samir
