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Un grand défi à relever

L’eau potable est devenue, ces dernières années, une véritable obsession et pour les différents responsables locaux et pour les habitants. La croissance démographique, l’expansion urbaine, la sécheresse et les problèmes de gestion de cette ressource naturelle sont, entre autres, les motifs patents de cette situation peu reluisante d’un secteur en proie à un malaise qui est voué à s’inscrire dans la durée. Dans la commune de M’Chedallah, pour l’exemple, l’alimentation en eau potable des différentes localités demeure l’une des priorités et préoccupations majeures de l’APC si bien que « la majeure partie des enveloppes financières allouées dans le cadre des plans communaux de développement (PCD) est consacrée à ce volet précis », pour reprendre les propos du P/APC Kaci Idir. «La globalité des PCD, nous avons reçu 60 millions de dinars pour 2018, vont vers l’eau potable dans notre commune. Nous œuvrons pour trouver une solution durable à ce problème lancinant de rareté de l’eau potable sur les réseaux de distribution, et ce, surtout pendant la saison estivale», indique le maire de M’Chedallah. Selon toujours le même responsable, des localités relevant de la municipalité font face à de grandes difficultés d’approvisionnement en eau potable. La pénurie touche, entre autres, les villages d’Ath Yevrahim, perchés sur les hauteurs du chef-lieu communal, et Tamourt Ouzemour. Le premier magistrat de la commune indiquera à ce sujet que «le problème d’approvisionnement en eau potable au niveau du village Ath Yevrahim réside dans le fait qu’à Iâadhelafen, il est enregistré une perturbation dans la distribution et l’acheminement de l’eau potable vers cette bourgade alimentée à partir de la source Laïnser Averkan. À cet effet, et pour remédier à cette situation, nous projetons de réaliser une bâche à eau, une solution technique en fait pour résoudre ce problème. Par ailleurs, pour le village de Tamourt Ouzemour, qui connaît aussi une pénurie d’eau potable, il est prévu de réactiver ou d’exploiter à nouveau un ancien forage abandonné afin de renforcer la capacité d’alimentation en eau au profit de ce village», précise M. Kaci. «Gageons que les autorités communales parviennent à résoudre ce problème d’eau potable qui nous mène la vie dure», souhaite un habitant d’Ath Yevrahim.

Y. Samir

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