La radiographie de la polyclinique de M’Kira, tombée en panne depuis plus de six ans, a été finalement remise en marche. Après que l’EPSP a formé une infirmière en imagerie, une équipe de techniciens s’est déplacée sur les lieux : «Au départ, les clichés paraissaient blancs. Donc, tous les essais faits étaient négatifs. Devant ce fait, nous avons dépêché une équipe qui a travaillé d’arrache-pied et, au bout du compte, l’appareil a été réparé», confiera la directrice de l’EPSP, Mme Mahni. Aussi bien le personnel que les patients ont accueilli avec soulagement cette nouvelle. «Notre polyclinique est dotée d’un point de garde. Parfois, quand nous soupçonnons certaines pathologies, nous envoyons les patients à la polyclinique de Tizi-Gheniff. Maintenant, avec la remise en marche de la radiographie, c’est plus simple», dira la même interlocutrice. Par ailleurs, il est à noter que si la plupart des polycliniques, dépendant de l’EPSP de Boghni, sont dotées de laboratoires d’analyses médicales, ce n’est pas le cas de celle de M’Kira. Cependant, l’idée de la doter de ce service est dans le viseur de la première responsable de ce secteur dans ce versant Sud de la wilaya. Car, selon notre interlocutrice, il est attendu le déplacement de l’UDS vers son siège au CEM Base 3, pour récupérer l’espace qui fera office de laboratoire d’analyses. «Les autorités locales, à leur tête l’adjoint au maire, Hocine Bassaïd, nous a promis de nous aider pour atteindre cet objectif. Si l’espace est récupéré, il sera aménagé et le laboratoire sera mis en place, du moins pour les analyses de base. Il faut dire que nombreux sont les malades qui n’ont pas les moyens de faire leurs bilans chez des privés», soulignera la directrice. En outre, il mérite de signaler que les unités de soins sont, certes, toutes médicalisées, mais elles nécessitent quelques restaurations, d’autant qu’elles datent des années 80 et 90. Concernant, par ailleurs, le dépistage et la santé scolaire, ils sont assurés dans cette polyclinique parce que l’UDS du CEM Base 4 avait été touchée par un affaissement de terrain en 2012, et elle attend toujours qu’elle soit remise en service.
Amar Ouramdane
