Les parents d’élèves et leurs enfants sont les premiers à tirer profit du déblocage de l’APC, appelée à régler toutes les questions laissées en suspens.
L’approvisionnement des cantines scolaires en denrées alimentaires de la commune d’Aïn El Hammam par la mairie a finalement repris depuis quelques jours, suite au vote du budget primitif par l’Assemblée populaire communale. Des consultations ont été lancées et les fournisseurs en produits alimentaires ont été désignés pour approvisionner les onze restaurants scolaires à la charge de l’APC. Rappelons qu’Il y a près d’un mois, faute de budget, l’APC s’en était désengagée et les directeurs d’écoles durent fermer les portes des cantines. Quelques jours plus tard, les parents d’élèves s’en étaient mêlés pour se substituer à l’APC. Ainsi, ils commencèrent à collecter des fonds pour remettre les fourneaux en route. Ce qui fut fait pendant plus d’une semaine. Ce n’est qu’après le déblocage de l’APC, avec l’installation de l’exécutif communal, que les choses sont rentrées dans l’ordre. Cependant, les parents se plaignent de la somme allouée aux cantines qui ne permet pas, selon eux, d’assurer des repas décents aux enfants. Il reste tout de même que certaines écoles n’assurent pas les déjeuners à leurs élèves pour diverses raisons. Les établissements scolaires du primaire du village Tamjout, de la cité Sidi Ali Ouyahia, ou encore l’école «des filles» du centre-ville demeurent parmi les plus lésés en la matière. En effet, malgré plusieurs protestations, dont un arrêt de cours à l’école «des filles», le chantier de la cantine traîne toujours : «Nos enfants continuent de se déplacer jusqu’à chez eux pour déjeuner. Ils se mettent en danger sur la route pleine de voitures. D’autres plus éloignés sont contraints de prendre des repas froids dans des gargotes ou dans des recoins de la ville», dit un parent qui espère que la cantine sera livrée avant la prochaine rentrée scolaire.
A. O. T

