Le parc industriel en cours de viabilisation

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Le projet du parc industriel d’El Kseur, une opportunité de second souffle pour l’économie locale, est en cours de viabilisation, selon une source proche du dossier.

Mis à l’arrêt durant une période de près de six mois, suite à la décision de son gel par les pouvoirs publics, le chantier a repris dès les premières semaines du mois de janvier 2018. Mais d’ores et déjà annonce-t-on, le délai contractuel de 20 mois, convenu pour la livraison du projet, risque d’être allégrement dépassé. «Le retard est inéluctable. Il y a d’abord la parenthèse de l’arrêt des travaux en juillet 2017 sur décision de l’État, ensuite, nous sommes confrontés à des écueils d’ordre techniques, qui entravent la progression du chantier au rythme souhaité», confie un responsable de l’entreprise réalisatrice, signalant, entre autres hypothèques, l’indisponibilité de l’énergie électrique. «Nous sommes sérieusement handicapés. J’espère que les responsables de la SDE répondront promptement à notre demande d’alimentation en électricité qui traîne depuis des mois, pour nous tirer de cette situation difficile», appelle-t-il. Projeté sur une surface d’emprise de près de 76 hectares, située à la limite du périmètre urbain d’El Kseur, au point de jonction avec le territoire de la commune de Fénaia, ce parc dont le projet est entièrement pris en charge sur des crédits sectoriels, est prévu pour accueillir 73 unités industrielles, apprend-on. «Le site est reparti en 73 lots, ce qui équivaut à autant d’unités. Il y a déjà un opérateur qui va monter une usine de peinture, dont une partie de la production sera destinée à l’exportation. Nous avons d’autres dossiers d’investissement qui n’attendent que la livraison du parc pour se concrétiser», souligne le maire d’El Kseur. Une pléthore d’activités touchant des secteurs variés seront ainsi crées, avec à la clef des dizaines de milliers de postes d’emploi directs et indirects. On évoque la transformation du bois, les TIC, l’industrie agroalimentaire et des manufactures dans la chimie, la mécanique et autre textile. Outre son siège social, informe-t-on, le pôle industriel intégré sera doté d’une plateforme logistique et d’un ensemble d’équipements socio culturels.

N. Maouche

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